Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Nous sommes le 11 septembre 2001, au petit matin, et les Etats-Unis viennent de subir des attaques terroristes qui changeront la face du monde. Symbole de ces nombreux morts (près de 3 000), une photo montrant un homme qui s'est jeté d'une des tours du World Trade Center (WTC), aussitôt rebaptisée The Falling Man ("l'homme qui tombe").
Le photographe qui a réalisé ce cliché est Richard Drew. Le jour des attaques, il se trouvait à New York, envoyé par l'agence américaine Associated Press (AP) pour couvrir l'évènement. Il repère très vite un homme en train de sauter de la tour nord du WTC et saisit son objectif. En tout, le photographe prendra douze clichés du "Falling Man", mais n'en gardera qu'une seule.
Les jours suivants le 11 septembre 2001, la photo de cet homme promis à une mort certaine, la tête en bas et semblant flotter dans les airs, sera reprise par les journaux du monde entier.
Un cliché très vite censuré par les médias
Seulement, comme l'indique Le Figaro, cette image a laissé un souvenir douloureux aux Américains qui font tout pour l'oublier. "Car ce qu'elle montre n'est que la faiblesse d'un peuple touché en plein cœur par un acte que personne n'imaginait", note le journal. "E lle disparaîtra progressivement de la presse, des films et des documentaires sur le 11-Septembre , comme toutes les images ou enregistrements des personnes ayant sauté du haut du World Trade Center ce jour-là", soit entre 80 et plusieurs centaines, précise Le Monde.
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Aujourd'hui encore, on ne sait toujours pas l'identité du "Falling Man". Interrogé il y a quelques jours par le Time (en anglais), Richard Drew est revenu sur son célèbre cliché qu'il qualifie de "très calme", eu égard au contexte dramatique. "Contrairement à d’autres photos d’événements violents, il n’y a pas de sang. Mais les gens réagissent à ce cliché car ils peuvent s’y identifier et se dire qu’ils auraient pu faire le même choix que cet homme", indique le photographe.
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