Surcote retraite, bonus-malus… 5 idées reçues à oublier
Les régimes de retraite français utilisent des systèmes de surcote ou de bonus-malus. Cela n’empêche pas les Françaises et les Français de multiplier les erreurs de compréhension à leur égard… Explications.

Est-ce en France que l’on travaille le mieux ? Force est de constater que les Françaises et les Français apprécient certains des avantages sociaux auxquels ils sont en droit de prétendre dès lors qu’ils exercent en tant que salarié. D’après une récente étude réalisée par le cabinet de ressources humaines Remote, les employés - qu’ils travaillent en France, en Allemagne, au Royaume-Unis, aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis - en ont identifié trois principaux. Il y a d’abord, explique 20 minutes sur son site, les horaires flexibles que peut offrir le télétravail. Vient ensuite les modalités de paiement des heures supplémentaires, mais aussi la mise en place de plans de retraite financés par l’employeur.

Dans le détail, précisent nos confrères, certains de ces avantages ne font pas exactement mouche auprès des Français. Ils apparaissent ainsi moins enjoués par le télétravail que ne peuvent l’être leurs homologues Néerlandais. D’une façon générale, cependant, les femmes et les travailleurs qui doivent aussi faire face à la parentalité apprécient une certaine flexibilité de leurs horaires de bureau. Ceci étant dit, d’autres droits - à défauts de nécessairement constituer des avantages - pourraient mériter d’être mentionnés… Comme le système de bonus-malus retraite ou celui de surcote.

Bonus-malus, surcote… les idées reçues à connaître

En matière de retraite, les Françaises et les Français connaissent assez mal leurs droits, à en croire le récent dossier réalisé par Planet sur la base, notamment, d’une étude Ipsos. Parmi les mécanismes assimilables à des avantages dont ils pourraient bénéficier figure notamment la surcote, qui permet de bénéficier d’une pension de retraite plus importante. A condition de savoir comment s’affranchir des idées reçues, bien sûr…

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Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.

1 - "Il suffit de travailler un an pour bénéficier d’une surcote de 10%"

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1 - "Il suffit de travailler un an pour bénéficier d’une surcote de 10%"

Il ne faut pas confondre surcote et bonus-malus. La surcote qui ne s’applique qu’à la retraite issue du régime général ne permet pas de gagner 10% de plus en repoussant son départ d’un an (cela peut cependant être le cas avec le système de bonus-malus de l’Agirc-Arrco). Tout trimestre nouvellement acquis dans le cadre de la surcote permet, explique Notre Temps sur son site, de gonfler le montant de 1,25%.

2 - "La surcote s’obtient automatiquement en travaillant plus longtemps"

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2 - "La surcote s’obtient automatiquement en travaillant plus longtemps"

Non, la surcote ne s’obtient pas automatiquement en travaillant plus longtemps. N’y sont éligibles que les Françaises et les Français ayant d’ores et déjà accumulé assez de trimestres pour prétendre au taux plein. Faute de quoi, les nouveaux droits acquis ne permettent que d’obtenir ce dernier.

3 - "Tous les trimestres rendent éligible à la surcote"

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3 - "Tous les trimestres rendent éligible à la surcote"

En France, il existe deux types de trimestres différents : les trimestres cotisés, qui correspondent à des périodes travaillées et permettent d’augmenter le montant final de sa pension… et les trimestres assimilés, obtenus dans des circonstances particulières (chômage, maladie, service militaire, grossesse, etc). Ceux-là ne permettent pas de prétendre à la surcote.

4 - "La surcote et le système de bonus, c’est la même chose"

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4 - "La surcote et le système de bonus, c’est la même chose"

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