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La cessation d’activité n’est pas toujours l’étape la plus simple d’un parcours professionnel. Et pour cause ! Elle se prépare des mois - sinon des années, pourraient arguer certains - en amont et marque la transition vers une nouvelle vie, vers un inconnu potentiellement angoissant après des saisons entières et de longs trimestres passés à s’échiner au travail.
Pourtant, ce n’est pas la seule raison qui pourrait pousser les Françaises et les Français à s’inquiéter : il faut aussi prendre en compte tous les enjeux (financiers, notamment) qui accompagnent l’arrêt du travail… et les nombreux pièges qu’il est indispensable de déjouer pour ne pas voir sa pension potentiellement sévèrement amputée.
Certaines de ces chausses-trappes sont connues et Planet en a d’ailleurs d’ores et déjà parlé. Il en est des très génériques, qui concerneront l’ensemble des futurs retraités tandis que d’autres sont plus spécifiques. Dans la première catégorie figurent toutes les éventuelles erreurs commises par l’administration et qu’il est essentiel de traquer. Dans la seconde se retrouvent bien davantage les situations particulières comme celles de la liquidation des droits à la retraite… après une longue période de chômage, par exemple.
Retraite : l’autre piège dont il faut se méfier
N’allez pourtant pas penser qu’il n’existe aucune autre entourloupe. Saviez-vous, ainsi, qu’il est possible de partir à la retraite à 67 ans - l’âge du taux plein automatique, donc - sans pour autant bénéficier d’une pension complète ? Comme l’explique le journal spécialisé Notre-Temps sur son site, le nombre de trimestres requis reste pris en compte dans le calcul du montant auquel la ou le retraité est susceptible de prétendre. Parfois, y compris en cas de départ tardif.
Retraite : dans quels cas le départ à 67 ans ne permet-il pas une pension complète ?
Dans certains cas, écrivent nos confrères, les trimestres requis - tels que calculés selon la date de naissance - et l’âge du taux plein automatique constituent “deux notions décorrélées”. Cela veut dire qu’il est possible de partir au taux plein sans avoir cotisé suffisamment, ce qui n’est pas sans impact sur le montant de la pension.
En pratique, le nombre de trimestres obtenus au régime général est toujours pris en compte au moment d’identifier le niveau de la pension à verser. Le salaire annuel moyen, calculé sur la base des 25 meilleures années effectuées, est multiplié par le taux plein, qui correspond à 50%. Le résultat est ensuite affecté d’un coefficient : c’est là que le montant des cotisations joue son rôle.
Un salarié partant à 67 ans alors qu’il n’a acquis “que” 140 des 167 trimestres nécessaires devra donc se contenter d’un coefficient de 84% plutôt que de 100%, informent nos confrères. Soyez donc extrêmement vigilants au moment de partir à la retraite : une carrière hachée peut drastiquement changer le cours de votre vie à venir.
Retraite : le taux plein pour inaptitude protège-t-il contre ce piège ?
Il y a plusieurs façons d’acquérir le taux plein. L’âge, qui permet l’obtention d’un taux plein automatique, n’en est qu’une. Ce dispositif vient avant tout protéger les individus à la carrières hachées ou dont la rémunération n’ont pas permis d’obtenir suffisamment de cotisations pour ouvrir l’accès à une pension décente.
Cependant, en cas d’inaptitude, il est aussi possible d’obtenir le taux plein. Potentiellement même avant 67 ans. Encore faut-il pouvoir justifier de sa situation ! Mais demeure une question : cela suffit-il à protéger une ancienne travailleuse ou un ancien travailleur du piège précédemment évoqué ? Hélas, affirment nos confrères, non. Le nombre de trimestres validés demeure important.