De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Majoritairement impopulaire auprès des Français, la réforme des retraites est très discutée à l’heure actuelle à l’Assemblée nationale, ainsi qu’au Sénat, où l’examen du texte vient de démarrer. Si les députés n’ont pas réussi à se mettre d’accord afin de voter, l’exécutif compte désormais sur les sénateurs pour obtenir un avis favorable sur une réforme hautement controversée. À l’aube d’une nouvelle journée de manifestations le 7 mars, la CGT a fait paraître, en amont, une autre proposition de réforme des retraites. Explications.
Retraite : une bataille entre exécutif et syndicats
Recul de l’âge légal à 64 ans, hausse de la durée de cotisation, suppression des régimes spéciaux … L’exécutif a fait le choix d’une réforme forte pour combler le futur déficit du système des retraites et ne veut pas fléchir face à une mobilisation sociale importante. Tandis que le gouvernement campe sur ses premières intentions, les Français ont rejoint la lutte des syndicats et de l’opposition, bien décidés à faire barrage à cette réforme des retraites jugée injuste et contreproductive. Pour prolonger leurs actions et préparer une journée de mobilisation, qui présage peut-être d’un blocage complet du pays, la CGT a déposé une proposition de réforme pour rééquilibrer le système actuel de retraites.
Retraite : la proposition audacieuse de la CGT
Dans une récente parution, la CGT fustige des problèmes de financement en lien direct avec des réformes mal menées depuis 1993 et une limitation des dépenses de retraites. Pour elle, il est nécessaire “que les ressources du système de retraite augmentent” et, afin de financer cette proposition, d’augmenter “la part de la valeur ajoutée qui revient au travail face au capital”. Entre nouvel âge légal de départ à la retraite, calcul de pension et prise en compte de la pénibilité, découvrez, dans notre diaporama, les revendications principales de la CGT pour cette réforme des retraites.