De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’époque de la retraite arrive souvent avec son lot d’incertitudes et son quota de doutes. Avec les récents changements initiés par le gouvernement et la mise en application de la réforme des retraites, il demeure de plus en plus fréquent d’être perdu face aux démarches à réaliser. Pour vous y retrouver, il est ainsi essentiel d’être accompagné et soutenu au moment où vous démarrez le processus de votre retraite. Comme fonctionnaire, vous avez également certaines règles à respecter, ainsi que des perspectives différentes d’autres futurs retraités. Il est donc recommandé d’être attentif à toutes ces données. Découvrez ce que vous allez gagner en fonction de votre profil.
Retraite de fonctionnaire : des disparités selon les situations
C’est l’une des règles du système de retraite : vous devez respecter l’âge légal de départ, fixé à 64 ans, lors de votre départ à la retraite, ainsi que la durée d’assurance désormais établie à 43 annuités. Dans ce contexte, en tant que fonctionnaire, plusieurs possibilités s’offrent à vous et il vous est recommandé d’observer, en détails, les conditions dans lesquelles vous allez pouvoir partir et la pension qu’il vous est envisageable d’espérer. D’après la catégorie de la fonction publique à laquelle vous appartenez, les probabilités sont ainsi très différentes.
Par exemple, dans le cas où vous êtes un fonctionnaire de catégorie C avec un salaire net de 1200 euros par mois pour une activité de jardinier, vous pouvez partir à 62 ans si vous avez démarré votre activité à 18 ansgrâce au dispositif carrière longue. Votre pension nette pourrait, quant à elle, s’élever à 1020 euros. Même en travaillant jusqu’à l’âge de 68 ans, vous toucherez la même somme nette à la retraite qu’en activité en raison d’une retraite des fonctionnaireségale à 75% du dernier traitement indiciaire brut.
Retraite de fonctionnaire : des surcotes possibles
Si vous êtes fonctionnaire de catégorie B, comme secrétaire, vous aurez la nécessité de poursuivre votre activité jusqu’à 64 ans et 9 mois pour bénéficier de la surcote proposée aux mères de famille. Il n’y aura, dans ce cas, pas d’avantage à avoir démarré tôt sa carrière, d’après la même règle d’une retraite égale à 75% du dernier salaire indiciaire brut.
Pour un fonctionnaire de catégorie A, touchant cette fois des primes importantes par mois, sa pension nette pourra s’élever à 1730 euros pour un salaire de 2000 euros net. Les primes ne seront ainsi pas prises en compte dans le calcul de la retraite de base et la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) ne lui permettra pas de remédier à cette situation. Il lui faudra donc travailler jusqu’à 67 ans pour atteindre son objectif de 2000 euros net par mois.
Retraite de fonctionnaire : un âge du taux plein en question
Enfin, toujours dans le cas d’un fonctionnaire de catégorie A, un professeur de mathématiques dans un collège, une retraite à 64 ans, avec un début d’activité à 23 ans, ne lui permettra pas d’obtenir tous ses trimestres pour un taux plein. Il ne touchera donc que 1974 euros net par mois avec un bénéfice du taux plein uniquement présent à l’âge de 66 ans.
Ce n’est qu’à partir de cet âge qu’il sera possible de bénéficier d’une surcote pour la pension, mais il sera nécessaire de continuer à travailler jusqu’à 67 ans, un an après l’âge du taux plein, pour toucher une pension de 2300 euros net par mois.