Masque et lavage des mains gestes barrières Covid-19IllustrationIstock
A l'approche de l'hiver, le Covid-19 circulerait de manière active mais stable en France. Chacun connait les précautions à prendre. Mais ce qui inquiète le plus les autorités sanitaires est la multiplication des cas de bronchiolite. Le masque est ainsi redevenu obligatoire pour tous dans de nombreux hôpitaux.

Pas de panique. Certes, le Covid-19 circule de façon "active" dans l'Hexagone, d'après l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Mais la situation serait stable, rapporte Le Parisien, d'après les différentes données recueillies. Et aussi gâce à la campagne de vaccination combinée à celle contre la grippe, lancée en octobre pour les personnes à risque, leurs proches et les soignants.

Non, ce qui l'inquiète particulièrement, c'est la vague de bronchiolite qui sévit dans la région de la capitale, placée en phase épidémique, ainsi qu'en Bretagne, dans les Hauts-de-France et la Normandie, placées elles en phase pré-épidémique.

Le masque obligatoire dans les hôpitaux d'Ile-de-France

Pour limiter la propagation de la bronchiolite, le CHU d’Île-de-France annonce dans un communiqué que les masques devront être portés obligatoirement "dès l’entrée dans les espaces dans lesquels circulent des patients", ce par tous les personnels et patients, y compris ceux en ambulatoire, ainsi que "les intervenants au contact des patients (ambulanciers et bénévoles inclus, ndlr) et les visiteurs âgés de plus de six ans". La fin de l'obligation dépendra de l'évolution de la situation sanitaire.

En effet, l'AP-HP précise que la semaine du 4 au 10 novembre, plus de 1 650 enfants de moins de 2 ans sont passés par les urgences parisiennes, dont plus de 450 ont dû être hospitalisés, des bébés de moins de 1 an pour la grande majorité.

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Toujours d'après Le Parisien,  Santé publique France, malgré une stabilisation constatée en médecine de ville depuis la fin des vacances scolaires, prévoit que celle-ci pourraît n'être que temporaire, avec une reprise et une augmentation des visites aux urgences pédiatrique s. Qui entraîneraient toutefois moins d'hospitalisations.

Protégez-vous, vos enfants et vos petits-enfants : en ce moment, portez le masque dès que nécessaire !