De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Retraite complémentaire : profiter de l’impôt à la source pour cacher la hausse des cotisations ?
Le 1er janvier 2019 apportera son lot de mauvaises nouvelles. C’est particulièrement vrai pour les retraités ainsi que celles et ceux qui s’apprêtent à faire valoir leurs droits : la réforme du régime général et la fusion de l’Agirc-Arcco pourraient drastiquement rebattre les cartes. Pensions de réversion plus faibles, report de l’âge de départ à la retraite et décotes devraient être au menu… Ainsi qu’une discrète hausse des cotisations pour les régimes complémentaires, dévoile le quotidien national Les Echos.
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En effet, les partenaires sociaux entendent dégager 1,7 milliard d’euros d’ici 2020. C’est pourquoi ils ont choisi d’augmenter les cotisations payées par les adhérents afin de pouvoir redresser leurs comptes. Ces mesures, décidées en 2015, doivent être mise en œuvre dès l’année prochaine, leur permettant donc de passer inaperçu, compte tenu de la mise en place du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, relève le journal spécialisé en économie.
Naturellement, tous les futurs retraités ne seront pas concernés dans les mêmes proportions. Un salarié percevant un équivalent smic (environ 1 500 euros brut mensuels), les cotisations salariales prélevées par l’Agirc-Arrco en 2019 s’établiront à 60 euros, d’après Les Echos. Cela représente une hausse d’un peu moins de 2 euros (1,65 euros) par rapport à l’année passée.
Toutefois, les cadres cotisants à l’Agirc, la hausse est plus importante. S’ils touchent 6 000 euros brut mensuels, ils devront s’acquitter d’une cotisation de 402 euros, soit une augmentation de 31,07 euros vis-à-vis de 2017. Cette différence s’explique par la progression de la part salariale, plus forte chez les cadres (8,4%) que chez les salariés non-cadres (2,82%, quelque soit le salaire). "La répartition des parts patronale et salariale va être rééquilibrée pour les affiliés Agirc entre 3 300 et 13 200 euros, à 60/40 au lieu de 62/38, via une hausse de la cotisation salariale", détaille le quotidien.
Retraite complémentaire : vers un relèvement du taux d’appel ?
Ce n’est pas tout ! Le relèvement de 2 points taux d’appel devrait également engendrer une hausse des cotisations. Il s’établit actuellement à 127%, ce qui signifie que sur 127 euros, 27 sont utilisés pour financer le régime.
Par ailleurs, les salariés non-cadre gagnant plus que 3 plafonds de la sécurité sociale devront verser les mêmes cotisations que les cadres : après la fusion, la distinction entre les deux statuts n’existera plus.
Enfin, l’AGFF – un prélèvement prévu pour permettre l’équilibre du régime en dépit de départs anticipés – devrait être supprimé et remplacé par une contribution d’équilibre général (CEG), rapporte Les Echos. Cependant, cette dernière devrait être plus sévère que l’AGFF…