De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après des semaines de mobilisation sociale et l’espoir fou de voir la réforme des retraites être abrogée, les Français ont dû se rendre à l’évidence et accepter sa promulgation. Alors que sa mise en application est prévue dès le 1er septembre prochain, beaucoup s’inquiètent aujourd’hui de ses conséquences sur leurs carrières et leurs futures retraites. Si le relèvement de l’âge légal de départ a bel et bien été acté et s’annonce progressif jusqu’en 2030, les futurs retraités répondant à des critères particuliers souhaitent se faire accompagner dans leurs démarches. Une demande qui a été entendue par les différentes administrations. Explications.
Retraite : de nombreuses questions en suspens
C’est un fait : les Français vont devoir travailler plus. Malgré des mois de manifestation, l’exécutif a tenu bon jusqu’au bout et la réforme des retraites est finalement allée au bout de son processus démocratique. Elle entrera donc, sauf contretemps majeur, en vigueur dès le 1er septembre prochain. Depuis l’échec de la niche parlementaire du groupe Liot, le 8 juin dernier, c’est le branle-bas de combat pour de nombreux Français, qui doivent désormais calculer et s’informer avec précision sur leur fin de carrière.
Tandis que le seuil d’âge de départ est désormais établi à 64 ans, l’âge du taux plein a, quant à lui, été conservé à 67 ans. La hausse de la durée d’assurance est, pour sa part, amenée jusqu’à 43 annuités. Dans ce contexte, plusieurs générations vont, quant à elles, subir le relèvement progressif de l’âge de départ. En fonction de chaque année de naissance, le nombre de trimestres nécessaires va donc être modifié et déterminer l’âge auquel chacun pourra prétendre, selon sa situation, à une fin de carrière.
Retraite : des cas particuliers à connaître
Carrières longues, invalidité, majoration pour les mères de famille … De nombreuses questions agitent les esprits des Français, qui s’interrogent, non seulement, sur leurs conditions de départ, mais aussi sur le montant de leur future pension de retraite. Il faut dire que le gouvernement a longuement brandi la promesse d’une pension minimum, fixée à 1 200 euros brut, pour les retraités les plus modestes.
Au final, loin des attentes de chacun, ce sont environ 20 000 personnes par mois qui pourront bénéficier de cette pension minimum. Rappelons qu’elle nécessite d'avoir travaillé toute sa carrière au salaire minimum (Smic). Pour les personnes déjà à la retraite, c’est une majoration de 100 euros brut, qui s’appliquera et touchera environ 1,8 million de retraités.
Retraite : des rendez-vous pour s’informer
Pour s’y retrouver dans ces situations très différentes les unes des autres, environ 50 000 créneaux ont été ouverts, samedi 17 juin, pour un rendez-vous avec l’un des deux régimes de retraite. Ils seront l’occasion d’accompagner les retraités et de répondre à leurs moindres questions concernant leur futur départ à la retraite.
Pour profiter de ces rendez-vous, il vous suffit de vous inscrire sur le site rdv-retraite.fr avec vos identifiants France Connect. Si les premiers créneaux ont été saturés de demandes, vous pouvez vous placer en attente, puisque ces derniers doivent se poursuivre jusqu’au 23 juin.