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Des décisions attendues par tous. Après plusieurs semaines de délibération dans le plus grand secret, les Sages du Conseil constitutionne l ont censuré une partie du texte de la réforme des retraites, mais ont validé plusieurs mesures, notamment l'âge de départ à la retraite à 64 ans, celle qui cristallise les mécontentements. En tout, six dispositions du projet de loi ont été rejetées, que vous pouvez découvrir en dessous de notre article.
Réforme des retraites : ni vainqueur ni vaincu selon Elisabeth Borne
Également chargé d'étudier une première demande de référendum d'initiative partagé (RIP), le Conseil constitutionnel "juge que ne porte pas sur une réforme relative à la politique de la nation, au sens de l'article 11 de la Constitution, la proposition de loi visant à affirmer que l'âge légal de départ à la retraite ne peut être fixé au-delà de 62 ans", est-il écrit sur son site.
Ces différentes décisions des Sages ont été suivies de nombreuses réactions politiques, que ce soit du côté du gouvernement comme de celui des oppositions. La Première ministre Elisabeth Borne a pris la parole sur Twitter, indiquant que "le texte arrive à la fin de son processus démocratique", ajoutant : "Ce soir, il n'y a ni vainqueur, ni vaincu".
Dans un communiqué transmis à plusieurs médias, le gouvernement explique que sa volonté "est désormais de poursuivre la concertation avec les partenaires sociaux pour donner davantage sens au travail, améliorer les conditions de travail et atteindre le plein emploi".
Réforme des retraites : les oppositions veulent "continuer la lutte"
Du côté des oppositions, de gauche comme de droite, les réactions sont nombreuses. Jean-Luc Mélenchon explique par exemple sur Twitter que "la lutte continue et doit rassembler ses forces". "La décision du Conseil constitutionnel montre qu'il est plus attentif aux besoins de la monarchie présidentielle qu'à ceux du peuple souverain", ajoute-t-il sur le réseau social.
De son côté, Marine Le Pen affirme que "le sort politique de la réforme des retraites n'est pas scellé", ajoutant : "Le peuple ayant toujours le dernier mot, il lui appartiendra de préparer l'alternance qui reviendra sur cette réforme inutile et injuste".
Invité sur BFMTV, Fabien Roussel - secrétaire national du Parti communiste - appelle Emmanuel Macron "à ne pas promulguer la loi dans les 48 heures, ça serait une véritable gifle.
Après la décision du Conseil constitutionnel, que contient encore le projet de loi de la réforme des retraites ? On fait le point ci-dessous.