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Le ministre de l’Action et des Comptes Publics, Gabriel Attal, a pris la parole au sujet de la tant décriée réforme des retraites ce lundi 6 février sur le plateau de RTL. C’était alors le premier jour de débat autour de ce texte à l’Assemblée nationale, la veille de la troisième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme. Il disait alors, extrêmement optimiste, que "il va y avoir un vrai débat", convaincu qu’il y "aura une majorité pour voter ce texte".
Pourtant, l’hémicycle croule sous des milliers d’amendements et les mouvements de grève ne semblent pas se tarir. Le pilier principal de la réforme, soit le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 63 ans, constitue précisément le point sur lequel ni le gouvernement, ni l’opposition ne sont prêt à faire un compromis. Depuis le début de l’apparition du débat portant sur la réforme des retraites, mesure phare de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, un argument prime dans le discours émanant des rangs du gouvernement : le fameux "nous n’avons pas le choix".
Réforme des retraites : une alternative inenvisageable pour l’exécutif
Dans les faits, il y a effectivement eu un choix, pour le moins politique, à faire : les alternatives pour financer le système de retraites existent, comme l’a d’ailleurs exprimé Gabriel Attal. En effet, une manière alternative de financer ce système serait d’augmenter les impôts. Et ça, "on refuse (…)" a martelé notre ministre de l’Action et des Comptes Publics.
Alors que 60% des Français estiment qu’il ne faut pas mettre en place cette réforme et que près de 47% d’entre eux se disent "en colère" à ce sujet d’après un sondage de nos confrères de RTL, cette prise de parole pourrait avoir des conséquences variables.