
Ce vendredi 14 mars, Météo France a placé 30 départements en vigilance pour neige-verglas dont 3 départements en alerte orange. Découvrez-les au sein de notre diaporama.
C’est un dispositif qui profite à 4,4 millions de retraités… et qui protège essentiellement les femmes. La pension de réversion, qui est versée après le décès d’un assuré à son conjoint survivant, correspond à une partie de la pension de retraite à laquelle ce dernier avait droit - ou aurait eu droit en cas de mort prématurée avant la cessation d’activité.
Pour autant, ce mécanisme qui repose sur l’union n’est pas accessible à tous les couples : le concubinage n’y ouvre pas droit et il en va de même pour le Pacs. Dès lors, une question se pose assez mécaniquement. Celle du divorce.
Dans le régime général, la réversion n’est pas annulée par le divorce, rappelle la banque Boursorama sur son site d’informations. C’est vrai également quand le conjoint décédé s’était pourtant remarié : il faudra simplement que les ex-époux ou ex-épouses se partagent le montant de la pension. La technique du prorata (relative à la durée respective de chaque union) est appliquée pour déterminer qui a droit à quoi. Dans ce genre de situation, le glas d’un bénéficiaire signifie la redistribution collective de sa part avec les autres.
Pour autant, certains régimes complémentaires refusent le droit à la réversion après un divorce, si celui-ci est suivi d’une nouvelle union du ou de la bénéficiaire supposé(e). Pour la fonction publique, il suffit de vivre en concubinage avec une autre personne pour y perdre tous les droits, mais l’essentiel de ces caisses de retraite optent pour un remariage avant de bloquer l’accès à une telle manne financière. En cas de doute, renseignez-vous auprès des organismes dont dépend votre ancien conjoint.