De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lors du décès de votre partenaire de vie, vous avez la possibilité de demander une pension de réversion, qui correspond à une partie de la retraite qu’il percevait ou aurait pu percevoir. Pour en bénéficier, vous devez toutefois impérativement déposer une demande auprès des caisses de retraite de votre conjoint. Différentes conditions sont ainsi à respecter pour voir cette pension de réversion vous être versée. Découvrez les cas où vous ne recevez pas le versement mensuellement.
Pension de réversion : un droit à faire valoir
Après le décès de votre conjoint, vous pouvez être notamment inquiet par la baisse de ressources subie par votre foyer. Afin de vous soutenir dans cette épreuve et de pallier ce déficit financier, une pension de réversion a été mise en place. Si vous avez au minimum 55 ans et que vous avez été marié avec votre partenaire disparu, vous avez le droit de déposer une demande afin d’obtenir cette somme d’argent. Elle correspond généralement à 54% du montant de la retraite qui était perçu par votre conjoint. Un plafond de ressources pour en profiter a, par ailleurs, été fixé : il s’élève à 23 441,60 euros si vous vivez seul et à 37 506,56 euros si vous vivez en couple.
Pension de réversion : les cas où vous ne recevez pas le versement mensuellement
Le versement de cette pension de réversion est établi au premier jour du mois suivant le décès de votre conjoint. Il est essentiel de réaliser cette demande dans les douze mois suivant la date de décès de votre conjoint ou ex-conjoint. Dans certains cas, il est envisageable de ne pas percevoir la pension de réversion mensuellement. Par exemple, la périodicité de paiement de l’Ircantec peut entraîner un versement unique pour la pension de réversion dans le cas d’un nombre de points inférieur à 300. Ce versement entraîne, en effet, le solde des droits pour votre dossier de réversion d’après la formule Nombre de points x Salaire de référence.