De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis quatre ans, le Plan d'Épargne Retraite (PER) a, peu à peu, pris de l’ampleur et gagné en intérêt auprès des Français. En remplaçant le Perp, le Madelin ou encore le Perco, il est désormais devenu l’un des produits majeurs d’épargne, qui permet de préparer avec de l’avance sa retraite. Grâce à lui, les futurs retraités ont ainsi la possibilité d’engranger une somme d’argent qui leur offrira un capital non négligeable au moment de la retraite. Devriez-vous ouvrir un Plan d'Épargne Retraite (PER) ?
Retraite et impôts : à quel PER souscrire ?
Plusieurs types de PER existent : vous pouvez, dès lors, souscrire un PER collectif, auquel il est possible d’accéder par l’intermédiaire de votre employeur, ou bien un PER individuel, que vous avez la capacité d’ouvrir par vos propres moyens. Le PER individuel s’impose ainsi comme un placement de défiscalisation tandis que chaque versement est déductible du revenu imposable, dans la limite d’un plafond annuel. Le plafond annuel de déduction équivaut, dès lors, à 10% de vos revenus d’activité de l’année écoulée avec un plafond maximum de 35 194 euros pour 2023.
Retraite et impôts : quelle fiscalité sur le PER ?
En ouvrant un PER, il est ainsi envisageable de réduire le revenu imposable durant votre vie active. Au moment de votre retraite, vous aurez la possibilité de retirer toute l’épargne en capital ou bien d’opter pour une rente viagère. Les deux options peuvent également être cumulées. Il vous est possible de renoncer à la déductibilité des versements, mais si vous choisissez la sortie en capital, toutes les sommes versées seront exonérées d’impôt. Dans le cas d’un versement en rente, l’abattement mis en place sera, cette fois, supérieur à celui qui s’applique dans le cas où vous voulez déduire vos versements.