De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lors du décès de votre conjoint, vous pouvez bénéficier d’une pension de réversion afin de vous soutenir durant la perte de ressources subie par votre foyer. Différentes conditions sont toutefois nécessaires à respecter pour pouvoir en profiter et, pour certaines, elles ont l’obligation de se pérenniser dans le temps, sans quoi votre pension de réversion pourrait être annulée. Nous faisons le point, pour vous, sur les cas dans lesquels elle peut être annulée.
Pension de réversion : des clauses particulières
Il arrive que, sous l’effet du changement, on ne pense pas tout de suite à réclamer la pension de réversion qu’il nous est possible de percevoir. Pourtant, lorsque vous avez été marié et que votre conjoint décédé prématurément, vous avez la perspective de réclamer une pension de réversion, qui correspond à ce que votre partenaire de vie disparu touchait ou aurait pu toucher de sa caisse de retraite. Soyez toutefois attentif aux plafonds à ne pas dépasser pour en profiter. Par exemple, vous pouvez continuer à percevoir cette pension de réversion si vous vous mettez en couple, mais il faut que vos revenus restent inférieurs à 37 506,56 euros si vous vivez à deux. Dans le cas contraire, elle peut être réduite ou supprimée.
Pension de réversion : dans quels cas peut-elle être annulée ?
D’après les régimes de retraite du conjoint disparu, vous pouvez également avoir l’obligation de ne pas vous remarierpour continuer à toucher votre pension de réversion. Dans certains d’entre eux, comme celui des artisans ou encore les notaires, vous avez ainsi le droit de vous remarier. Toutefois, dans d’autres comme les avocats, il ne vous est pas possible de vous remarier sans perdre votre pension de réversion. Il convient donc de privilégier le Pacs, qui vous permet de ne pas perdre le bénéfice de la réversion, sauf dans le régime précis de la fonction publique.