De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lors de la disparition de votre conjoint, vous avez la possibilité de demander une pension de réversion afin de pallier la perte de ressources engendrée par son décès. Dans ce contexte délicat, plusieurs démarches sont obligatoires : après avoir déposé votre dossier et si vous remplissez toutes les conditions requises, vous pourrez percevoir une partie de la retraite que votre partenaire de vie touchait ou aurait pu toucher. Mieux vaut toutefois bien connaître les obligations à respecter. Quel est l’âge minimal pour la percevoir ?
Pension de réversion : des démarches à connaître
Au moment du décès d’un conjoint, il est fréquent d’oublier de réclamer une pension de réversion. Dans la succession de démarches administratives, il n’est ainsi pas rare d’être perdu et de ne plus savoir quelles sont les demandes à réaliser dans les plus brefs délais. Pourtant, le versement d’une pension de réversion peut vous apporter un soutien essentiel après la perte de votre partenaire de vie. Celle-ci correspond, en effet, à une partie de sa retraite tandis que chaque régime de retraite vous propose des conditions propres pour en bénéficier.
Pension de réversion : quel est l’âge minimal pour la percevoir ?
Différentes conditions doivent être respectées pour obtenir une pension de réversion. Il est, par exemple, indispensable d’avoir été marié à votre partenaire de vie pour pouvoir en bénéficier. Le Pacs ou le concubinage ne sont, dès lors, pas pris en compte pour l’obtention d’une pension de réversion. Un âge minimal est également fixé : vous devez avoir au moins 55 ans. Des plafonds de revenus sont, par ailleurs, à respecter. Dans le cas où vous vivez seul, vous ne devez pas dépasser, en 2023, 23 441,60 euros. Si vous êtes à nouveau en couple, ce montant s’élève alors à 37 506,56 euros.