La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Alors qu’un senior sur deux est déjà au chômage au moment de prendre sa retraite, le gouvernement veut prendre à bras-le-corps ce problème majeur et encadrer les entreprises dans cette optique. Voté par l’Assemblée nationale au début du mois de février, “l’index seniors” entend ainsi remettre les seniors dans la sphère professionnelle et les accompagner dans leurs démarches. Voici les sanctions envisagées pour les entreprises qui ne respecteront pas cet “index seniors”.
Emploi des seniors : un index seniors créé par l’exécutif
Opposé à la réforme des retraites prévue par le gouvernement, l’opposition s’inquiète de voir l’allongement de la durée de cotisation, ainsi que le relèvement de l’âge légal de départ, précariser davantage l’emploi des seniors. L’exécutif a donc imaginé un “index seniors” afin de pousser les entreprises à conserver leurs seniors en poste et à en embaucher de nouveaux. Toutes les entreprises concernées devront donc rendre public leurs chiffres d’emploi des seniors.
Emploi des seniors : des sanctions pour les entreprises réfractaires
Pour le moment, seules les entreprises de plus de 1000 salariés seront concernées par cet “index seniors” dès 2023. En 2024, cette limite sera abaissée à 300 salariés, d’après les directives de l’exécutif. La majorité souhaite même aller plus loin en proposant d’inclure les entreprises de plus de 50 salariés dans cette mesure. Les entreprises qui dérogeront à cette règle pourront connaître des sanctions financières, si l’on en croit le ministre du Travail, Olivier Dussopt. Les contours de ces sanctions n’ont, pour le moment, pas été dévoilés.