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Depuis le début de la législature de l'Assemblée nationale, on compte sur les doigts d'une main le nombre d'élus macronistes ayant exprimé un vote "contre", ou s'étant abstenu. Le président de la République jouit en effet d'une majorité certes relative au sein de l'Hémicycle, mais très fidèle... Pour combien de temps ? D'après les informations de BFMTV, un groupe WhatsApp réunissant 25 députés Renaissance a pour objectif de déjouer certains aspects de la réforme des retraites présentée par Elisabeth Borne le 23 janvier dernier en Conseil des ministres.
Parmi les membres de cette coalition, on trouve la députée Stella Dupont, ancienne socialiste, ou encore Ludovic Mendes, ex membre de Jeunes avec Macron. Ce dernier est à l'origine de cette boucle WhatsApp, "née à l'occasion des débats budgétaires à l'automne dernier", précise la chaîne d'information en continu. "Nous ne sommes ni dans la fronde ni dans le combat. Nous sommes tout simplement porteurs de combats et de gens qui ne sont pas assez représentés", affirme l'élu. Le but premier de cette conversation de groupe était de permettre aux collègues fraîchement élus de pouvoir "défendre leurs idées".
Ces députés macronistes qui souhaitent "mettre un coup de barre à gauche"
"On n'est pas des députés Playmobil", rétorque une des députées membre du groupe. "Si on veut mettre un coup de barre à gauche et on en a bien besoin, on se devait de s'organiser. Il y a un enjeu à rééquilibrer le discours", confie une autre, toujours auprès de nos confrères de BFMTV.
Ensemble, ces élus macronistes ont déposé plusieurs amendements afin de rendre plus juste le report de l'âge légal de départ à la retraite.
Réforme des retraites : quels sont les amendements déposés par les macronistes ?
Pour modifier le projet de loi du gouvernement, lesdits élus ont déposé des amendements notamment pour mettre en lumière "des trous dans la raquette", estime l'un d'eux. Ainsi, ces députés souhaitent par exemple élargir les conditions de rachat de trimestres, de stage ou d'études. A également été évoquée la possibilité de réduire de six mois le délai minimum avant de reprendre une activité chez un ancien employeur.
D'autres idées, néanmoins, se trouvent être bien moins consensuelles...
La retraite des femmes et des jeunes travailleurs au coeur des préoccupations
D'autres amendements déposés risquent de déplaire à la majorité présidentielle. C'est le cas de l'accord de trimestres supplémentaires aux femmes qui ont des enfants... Mais également d'un amendement souhaitant rétropédaler sur la retraite des personnes ayant commencé à travailler entre 16 et 18 ans. En effet, certains de ces travailleurs se verront dans l'obligation de cotiser 44 ans, et non 43 comme le reste des salariés français.
L'une des membres du groupe WhatsApp définit volontiers cette boucle comme "le petit caillou dans la chaussure de la majorité". Avant de conclure : "On est là pour améliorer le texte et le rendre plus juste".