Présidentielle : qui propose la meilleure hausse de salaire ?
L’essentiel des candidats à l’élection présidentielle se sont prononcés en faveur d’une hausse des retraites. Qui sont ceux qui proposent la plus forte ?

La question du salaire - et plus largement celle du pouvoir d’achat - s’invite dans le débat. A quelques semaines seulement du premier tour, de nombreux candidats à l’élection présidentielle promettent une hausse de la rémunération des Françaises et des Français. Le constat est souvent le même, cependant les modalités - comprendre, le montant accordé - et les modes de financements peuvent différer considérablement d’un programme à l’ordre. Pour vous aider à y voir plus clair, Planet vous propose de découvrir les propositions des uns et des autres. Plus d’informations à ce propos dans le diaporama que vous retrouverez en conclusion de cet article.

Élection présidentielle : les propositions des candidats sur les salaires sont-elles crédibles ?

Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, juge que l’essentiel des propositions des candidats à l’élection présidentielle ne sont "pas très crédibles", informe BFMTV. Le problème ? Elles émanent, expliquent nos confrères, "du sommet de l’Etat plutôt que des entreprises". Le patron des patrons souligne aussi le contexte de forte inflation, peu propice à des augmentations, mais aussi le fait que des négociations "battent leur plein", en particulier "dans les métiers qui ont du mal à recruter".

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Du côté de la CGT, en revanche, la direction insiste sur le fait que malgré une augmentation du smic, il reste encore beaucoup de chemin à faire. Et Philippe Martinez de s’agacer devant tous les candidats qui "proposent de supprimer les cotisations sociales". "Les cotisations sociales, c’est la retraite, c’est l’hôpital, et l’hôpital par exemple a besoin d’argent", insiste-t-il.

Nathalie Arthaud

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Nathalie Arthaud

Nathalie Arthaud, explique Le Monde, prône une augmentation des salaires de 300 euros au minimum ; non sans envisager d’aller plus loin avec 400 ou 500 euros potentiellement. Elle entend aussi indexer les salaires sur les prix, pour permettre aux travailleuses et aux travailleurs de faire face à l’inflation. Enfin, elle souhaite la réduction du temps de travail, ce qui revient à dire que les heures effectuées seraient mieux rémunérées.

Anne Hidalgo

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Anne Hidalgo

Anne Hidalgo, expliquait France Inter en janvier dernier, défend une augmentation du Smic de 15%, ce qui représente une hausse d’environ 200 euros nets par mois. Elle veut aussi engager des négociations salariales dans les branches professionnelles ainsi que dans les entreprises et entend rendre publique la liste des sociétés qui appliquent toute forme de discrimination salariale défavorable aux femmes, pour faciliter l’arrivée à l’égalité des salaires. Cela s’accompagnerait aussi de sanctions.

Dernière mesure, limiter l’écart salarial maximal dans les entreprises pour qu’il n’excède jamais 1 à 20.

Yannick Jadot

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Yannick Jadot

Yannick Jadot, informe Le Monde, entend mettre en place des conférences nationales par branche, afin de renégocier les grilles salariales. Il prévoit notamment l’augmentation du smic (porté à 1 500 euros), la revalorisation du point d’indice pour les fonctionnaires et la progression de 20% du salaire des enseignants. Sans oublier, bien sûr, la semaine de quatre jours, note Public Sénat.

Marine Le Pen

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Marine Le Pen

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