Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Chaque minute compte. Le 9 juin 2024, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale à la suite des élections européennes. Face au score de Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement National, le Président a décidé de laisser choisir les Français ce qu'ils souhaiteraient pour la gouvernance de la France ces prochaines années.
Pendant son allocution, le chef de l'Etat a annoncé la tenue de ces élections le 30 juin et 7 juillet 2024. Dès l'annonce, les partis de gauche et de droite ont commencé à s'organiser. Du côté de la gauche, la décision semble déjà prise : la formation d'un nouveau front populaire rassemblant tous les partis de gauche. Quel sera leur programme ? Quelles sont les tensions qui résident ? On vous explique.
Un nouveau front populaire
Lundi 10 juin 2024, les principaux partis de gauche se sont réunis au 11 rue des Petits-Hôtels, dans le Xe arrondissement de Paris, pour discuter d'une union en vue des élections législatives. La France Insoumise, le Parti socialiste, le Parti communiste français, les Écologistes ou encore Place publique se sont entendus pour présenter un seul bulletin aux prochaines élections. En effet, dans la soirée, un communiqué a été publié sur les réseaux sociaux par ces partis pour confirmer leur rassemblement.
"Nous appelons à la constitution d'un nouveau front populaire rassemblant une forme inédite de toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes", peut-on lire dans le communiqué. Une idée qui plaît également à d'autres partis de gauche qui ne sont pas encore signataires, tels que le Parti anticapitaliste (NPA) qui l'affirme dans un communiqué. Dès le 11 juin 2024, les grands axes du programme commun de la gauche devraient ainsi être annoncés.
"Nous souhaitons porter un programme de ruptures sociales et écologiques pour construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l'extrême droite", poursuivent-ils dans le communiqué. Que sait-on déjà de ce programme ?
Union de la gauche 2024 : les grands axes du programme
Dans la suite du communiqué, le nouveau front populaire des partis de gauche annonce la stratégie pour la gouvernance des prochains mois. Les candidatures uniques proposées dans chaque circonscription "porteront un programme de rupture détaillant les mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement du nouveau front populaire", précisent les élus.
Dès ce mardi 11 juin 2024, les élus de gauche ont donc commencé à dévoiler les grandes lignes du futur programme commun. Interrogé dans la matinale de TF1, Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, a évoqué les points sur lesquels les élus de gauche s'entendent pour leur programme.
Ainsi, Olivier Faure a abordé la question d'un départ à la retraite à 60 ans. Cela concernerait "ceux qui ont commencé à travailler tôt pourront partir tôt", précise-t-il. La question de la hausse des salaires serait également sur la table. Une autre question reste en suspens : qui sera le Premier ministre si la gauche obtient une majorité ?
Front populaire 2024 : le choix d'un Premier ministre
Parmi les discussions toujours en cours au sein du nouveau front populaire, on retrouve celle du Premier ministre proposé en cas de victoire. Interrogée par LCI ce matin du 11 juin 2024, Sandrine Rousseau des Écologistes a annoncé que le choix de la personne pour incarner cette nouvelle union est toujours en discussion. "On va trouver une personne qui est consensuelle, qu'on y aille franchement et quelle que soit cette personne consensuelle je me mettrai derrière", a-t-elle affirmé. Le nom de Jean-Luc Mélenchon ne serait pas une option choisie.
De son côté, Raphaël Glucksmann de Place publique a d'abord affirmé que cette union tiendrait à plusieurs conditions. L'une d'entre elles est la nomination de l'ancien secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, comme Premier ministre. Invité de France 2 le lundi 10 juin, il a affirmé que le syndicaliste serait "une figure de la société civile qui peut apaiser".
Néanmoins, d'après les informations recueillies par l'Opinion, Raphaël Glucksmann pourrait se désolidariser de cette union de la gauche. Aucun accord n'aurait encore été signé entre les partis.