
Dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit Émile, le van de son grand-père, Philippe Vedovini, a été minutieusement fouillé par les enquêteurs avant d’être restitué. Le corps du petit garçon a-t-il...
La question se pose très sérieusement : Nicolas Sarkozy va-t-il être déchu de sa Légion d'honneur, pour laquelle il avait été nommé Grand-Croix après son élection à la présidence de la République en 2007 ? C'est en tout cas ce que demande la Grande Chancellerie de la distinction honorifique, qui a lancé cette semaine une procédure disciplinaire contre l'ancien maire de Neuilly-sur-Seine.
Le 4 mars, le général François Lecointre, déclarait au micro de RTL : "La procédure prévoit que le Grand chancelier (lui-même, ndlr) écrit à la personne qui doit faire l'objet d'une sanction disciplinaire. La personne lui répond en faisant valoir des arguments de défense." Sauf que la décision finale, après délibération par l'organisme, revient au Grand Maître, président de la République, en l'occurence Emmanuel. Dont Nicolas Sarkozy est proche...
Mais l'ancien pensionnaire de l'Elysée vient d'être définitivement condamné le 18 décembre dernier dans l'affaire Paul Bismuth, autrement appelée affaire des "écoutes", pour trafic d'influence et corruption. Sa peine : trois ans de prison dont un ferme avec port de bracelet électronique. Une première dans l'histoire de France pour un chef d'Etat.
Or, le règlement de l'ordre de la Légion d'honneur, via l'article R95, prévoit la mesure suivante : "Est exclue toute personne condamnée pour un crime ou condamnée à une peine définitive de prison ferme d'un an minimum." Au cours d'une conférence de presse, le général Lecointre a ainsi déclaré : "L'exclusion étant prévue de facto par le code de la légion d'honneur, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'incertitudes."
"Comme vous l'avez remarqué, le président Sarkozy a été sanctionné par la justice de manière définitive donc, comme le code de la légion d'honneur le prévoit, la procédure disciplinaire va être lancée", poursuit le Grand Chancelier, nommé en 2023. Et rappelle que l a seule personne de rang équivalent ayant fait l'objet d'une telle mesure fut... le maréchal Pétain.
"Moi, je suis citoyen français. Je ne peux pas imaginer que la loi ne s’applique pas. Donc, logiquement, la loi s’appliquera" affirmait-t-il lors de la même conférence de presse.
Le Grand chancelier conclut : "Les choses arriveront dans leur temps et je pense qu'elles arriveront". La décéhance n'est toutefois pas rare. Le Huffington Post rappelle que des personnalités ont récemment été délestées de leur médaille : les époux Balkany ou Claude Guéant pour leurs déboires avec la justice ou encore le créateur John Galliano pour ses propos antisémites. Emmanuel Macron ira-t-il à l'encontre de la décision de la commission ? Réponse dans quelques semaines.