Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Après une brève accalmie, les hostilités ont finalement repris entre Manuel Valls et Nicolas Sarkozy. Depuis plusieurs semaines, les deux hommes se livraient à une guerre par répliques interposées lors de leurs meetings respectifs. Mais le combat avait soudainement cessé. Après avoir cessé pendant quelques jours, le combat a finalement repris hier. Le Premier ministre en a en effet remis une couche au cours d’un long entretien qu’il a récemment accordé à Canal+ et que la chaîne a diffusé. Dans "Conversation secrète" de Michel Denisot, le chef du gouvernement s’en est pris au chef du parti d’opposition. Il "n’aime pas les gens", a-t-il déclaré à son sujet (voir la vidéo ci-dessus). D’après lui, Nicolas Sarkozy n’aurait toujours pas digéré sa défaite à la présidentielle de 2012 et serait aujourd’hui animé par "un désir de revanche" sur les Français.
A lire aussi -Manuel Valls et Nicolas Sarkozy : leurs meilleurs échanges de tirs
Il affiche sa "loyauté" envers François Hollande
"Il (Nicolas Sarkozy) est en permanence, ce qui n'est pas le cas de François Hollande, dans un esprit de revanche. Et la revanche sur les autres, les adversaires politiques, mais surtout les Français, elle est toujours mauvaise conseillère", a raillé Manuel Valls. Le Premier ministre a poursuivi en évoquant ses relations avec le président. Des relations bien différentes et bien meilleures que celles de François Fillon et Nicolas Sarkozy pendant le mandat de ce dernier. Il l’appelait son "collaborateur", a-t-il déploré à propos de l’ancien locataire de l’Elysée.
A lire aussi -Jacques Hennen : "Manuel Valls ne trahira pas François Hollande"
François Hollande et moi-même sommes certes "très différents", mais "complémentaires", a-t-il ensuite fait valoir. Quant à la candidature du président socialiste en 2017, Manuel Valls a affirmé que c’était "non seulement naturel mais nécessaire". Et celui-ci d’ajouter : "Moi, je ferai tout, je serai d’une loyauté absolue, pour l’aider et le soutenir".