Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Personnalités politiques, médias, politologues, au lendemain des élections législatives, les échos d’une “France ingouvernable” étaient pléthore. Et, un peu moins de deux semaines après le résultat du second tour, l’idée d’un gouvernement dispersé semble prendre forme. Le 16 juillet, à l’Élysée, se tenait le dernier Conseil des ministres du gouvernement Attal, dont la démission devrait être présentée lors de cette réunion ministérielle.
Mais depuis, aucun n’a su s’entendre sur le nom d’un remplaçant. Qui pour être Premier ministre ? Les noms circulent depuis l’annonce des résultats des élections, mais aucune décision n’en ressort. Pire, la gauche, jusqu’ici unie pour les élections, se déchire, quand la droite met en place son “pacte législatif”, sous l’égide de Laurent Wauquiez, le président de La Droite Républicaine, pour “débloquer la France dans les 100 jours”, et ne pas “laisser la France insoumise prendre le pouvoir”, comme le rapporte Le Figaro.
Qui pour prendre la place de Gabriel Attal ?
La France insoumise a déjà présenté quatre noms pour prendre la place de l’actuel Premier ministre. Dans cette liste, on trouvait Jean-Luc Mélenchon, leader du parti, Manuel Bompard, le coordinateur national, Mathilde Panot, présidente de LFI à l’Assemblée nationale, et, Clémence Guétté députée depuis deux ans.
La bataille au sein de la coalition de gauche, le Nouveau Front populaire commençait alors. Pour Marine Tondelier, Olivier Faure, et François Ruffin, l’insoumis s’était projeté trop rapidement à l’Elysée, affirmant qu’il “ne sera pas Premier ministre”. Quelques jours plus tard, le reste de la coalition, composé du Parti socialiste (PS), Les écologistes, et du Parti communiste français (PCF), a proposé d’emmener Laurence Tubiana, une économiste, à composer le futur gouvernement.
La France insoumise a immédiatement rejeté cette proposition et s’est désolidarisée du Nouveau Front populaire en dénonçant une “opposition systématique” du PS. Depuis, le parti a décidé de suspendre les discussions avec le Nouveau Front populaire sur la question du gouvernement, comme le titre BFM TV. Un consensus semble impossible, en attendant, et en l’absence d’un nouveau Premier ministre, le gouvernement assurera la gestion des “affaires courantes” du pays.