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La campagne est officiellement lancée. Le 9 juin 2024, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale après le score obtenu par le Rassemblement national aux élections européennes. Depuis, les différentes formations politiques font et défont des alliances pour présenter des candidatures uniques.
À gauche, les partis politiques ont décidé de s'unir pour présenter une seule liste dans chaque circonscription sous le nom du nouveau Front populaire. Si aucun Premier ministre en cas de victoire n'a été présenté, ce n'est pas le cas du Rassemblement national. En effet, le parti a déjà annoncé la nomination de Jordan Bardella en cas de majorité absolue pour le parti d'extrême droite aux législatives. Du côté de la majorité présidentielle, les élus ont réagi aux nouvelles alliances formées.
Gabriel Attal critique l'opposition
Le samedi 15 juin 2024, Gabriel Attal a pris la parole au siège de Renaissance, ainsi qu'au JT de 20 heures de France 2. Lors de ces évènements, le chef du gouvernement a présenté les premières mesures du programme de gouvernance de la majorité pour les prochains mois. Il est d'abord revenu sur les alliances en cours dans les partis de l'opposition.
"La vraie différence entre nous et les oppositions, c’est que notre programme est crédible et financé, là où vous avez des oppositions qui expliquent qu’on peut raser gratis", explique le chef de l'Etat, d'après les informations recueillies par Ouest-France. Il a également évoqué "les trahisons à tous les étages" dans les autres formations politiques. Un moyen pour le Premier ministre de présenter les propres mesures du gouvernement pour la campagne des élections législatives anticipées.
La prime "Macron" au coeur de la campagne
Lors de sa prise de parole au siège de Renaissance et au JT de France 2, Gabriel Attal a annoncé l'augmentation de la prime "Macron". Cette prime est versée par les entreprises à leurs salariés. Aujourd'hui, son montant est de 6 000 euros. Il propose une nouvelle somme de 10 000 euros.
"Pour continuer à rémunérer le travail, nous permettrons aux entreprises d'augmenter jusqu'à 10.000 euros par an, sans charge ni impôt, le montant de la prime de pouvoir d'achat qu'elles ont versé l'an passé à 6 millions de salariés", a-t-il expliqué. Par ailleurs, il voudrait mensualiser cette prime. D'autres mesures pour le pouvoir d'achat des Français ont été énoncées par Gabriel Attal.
Des mesures axées sur le pouvoir d'achat
Lors de ces prises de parole, Gabriel Attal est également revenu sur la promesse faite par Bruno Le Maire, ministre de l'Économie. Il a ainsi confirmé la baisse de 15 % de la facture d'électricité des Français pour 2025. Il justifie la mise en place de cette mesure "grâce à la réforme du marché européen de l'électricité que nous avons obtenue", comme précisé au JT de France 2.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a également annoncé la création d'une mutuelle à "un euro par jour". Cette dernière concernerait les personnes qui ne bénéficient pas de complémentaires santé. Il s'agirait ainsi d'une mutuelle "publique", indique-t-il.
Le Premier ministre s'est également engagé à "revaloriser les retraites du montant de l'inflation". Ces mesures, seront-elles suffisantes pour que le gouvernement obtienne la majorité ? Réponse le 7 juillet 2024.