De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
À l’approche des élections législatives anticipées qui se dérouleront le 30 juin et le 7 juillet prochains, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français. Le chef de l’État a choisi de dissoudre l’Assemblée nationale, à la suite de la victoire du Rassemblement nationale aux élections européennes qui récolte 31,8% des suffrages. Le camp présidentiel, Renaissance, n’a obtenu que 14,6% des suffrages, suivi par le parti socialiste avec 13,83%.
Une lettre adressée aux Français
Au sein d’une lettre transmise à la presse régionale ce dimanche 25 avril, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français, à une semaine des élections législatives en appelant les Français à se rendre aux urnes afin de choisir la “troisième voie”, “une majorité pour protéger les valeurs de la République”.
Au sein de son argumentaire, il passe au crible les positionnement du Rassemblement National et du Nouveau Front Populaire qu’il nomme “La France insoumise et ses alliés”.
“L’une, à l’extrême-droite, autour du Rassemblement National. Elle prétend mieux répondre à l’immigration illégale et l’insécurité sans rien proposer concrètement. Elle divise la Nation en opposant ceux qu’elle nomme de vrais Français et des Français de papier. Elle ignore le changement climatique et ses conséquences. Elle prétend vous rendre du pouvoir d’achat mais en revenant sur les réformes des retraites ou en faisant des promesses sur le prix de l’énergie, elle augmentera vos impôts”, écrit-il sur le camp de Jordan Bardella.
“La deuxième proposition est celle formulée par la France insoumise et ses alliés. Elle refuse la clarté sur la laïcité et l’antisémitisme. Elle est divisée sur la réponse à apporter au changement climatique. Elle prétend répondre aux injustices de notre société par une augmentation massive des impôts pour tous, et pas seulement pour les plus riches”, rétorque-t-il.
Il revient sur la dissolution de l’Assemblée nationale
Il est également revenu sur la dissolution de l’Assemblée nationale qui a crispé le pays, accusé par Edouard Philippe d’avoir “tué la majorité présidentielle”.
“[Cette décision] Je l’ai prise dans l’intérêt du pays avant toute autre considération, y compris personnelle, n’ayant par définition plus aucune échéance électorale. D’abord, le fonctionnement de notre Assemblée et le désordre des derniers mois ne pouvaient plus durer. Les oppositions s’apprêtaient à renverser le gouvernement à l’automne, ce qui aurait plongé notre pays dans une crise au moment même du budget”, écrit-il.
Il lance un appel aux électeurs
“Je ne suis pas aveugle : je mesure le malaise démocratique. Cette fracture entre le peuple et ceux qui dirigent le pays que nous n’avons pas réussi à résorber. Oui, la manière de gouverner doit changer profondément. Le gouvernement à venir, qui reflètera nécessairement votre vote, rassemblera, je le souhaite, les républicains de sensibilités diverses qui auront su par leur courage s’opposer aux extrêmes", affirme-t-il en indiquant sa volonté d’essayer de bâtir une coalition.
"Pour cela, je fais confiance aux responsables politiques des forces de l’arc républicain en souhaitant qu’ils puissent dès le 8 Juillet travailler ensemble", souligne-t-il, faisant comprendre qu’il ne va pas démissionner de ses fonctions et qu’il compte rester à l’Élysée jusqu’à la fin de son mandat.