Une septuagénaire débourse sans succès 400 euros pour se débarrasser des fourmisIllustrationIstock
Marie, une retraitée de 72 ans habitant à Orvault en Loire-Atlantique, est envahie depuis 3 ans par une espèces invasive de fourmis, tant sur son terrain que dans sa maison. Après avoir tout essayé pour les empêcher de s'installer et déboursé plus de 400 euros, elle est au bout du rouleau.

Les fourmis Tapinoma font partie d'une espèce particulièrement invasive qui sévit dans les zones tropicales comme tempérées. C'est ce que subit Marie, 72 ans, qui habite à Orvault, en Loire-Atlantique. Son terrain et sa maison sont envahies, rapporte Ouest-France. Une autre espèce encore plus dangereuse est déjà présente en Grèce.

"J'ai tout essayé pour m'en débarrasser"

Aux journalistes du quotidien régional, elle fait constater : "voyez comme ça grouille" dans le jardin. En file indienne, elles sont des centaines à filer le long de la façade de son pavillon, avant de se diriger vers le toit. "J'ai tout essayé pour m'en débarrasser, elles reviennent toujours plus nombreuses," affirme la vieille dame. Terre de diatomée, eau bouillante, vinaigre, savon noir... Rien n'y fait. Malgré les appels aux entreprises de désinsectisation qui lui auront coûté plus de 400 euros, sans succès. 

Résultat nous apprend le magazine Capital, Marie a dû s'habituer à "cohabiter" avec les fourmis. Elle doit enfermer tous les aliments présents dans la maison dans des contenants hermétiques.

Car "à la moindre miette, c'est l'invasion assurée", jusque dans l'intimité de son foyer. Impossible de laisser traîner n'importe quelle denrée sur la table de la cuisine. Celle-ci serait recouverte en quelques minutes de plusieurs dizaines de ces insectes sociaux si intelligents. Pire, la retraitée ne peut sortir dans son jardin pieds nus, sous peine de se faire mordre car les fourmis sont en plus agressives.

Désormais, Marie compte sur la mairie et les autorités locales d'après Ouest-France. Les choses vont peut-être bouger, puisqu'une réunion va être organisée par un élu d'opposition le 5 septembre pour tenter de régler le problème.