
Dans la nuit du 25 ou 26 octobre prochain, il faudra reculer nos montres d’une heure. Notre rythme circadien et notre horloge biologique peuvent en être chamboulés. Comment retrouver facilement votre équilibre...
Selon les chiffres du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, plus de 10 millions de maisons individuelles pourraient à terme être exposées à une dégradation prématurée à cause des mouvements du sol causés par les sécheresses.
Planet s’est entretenu avec Vincent Berthelot, un père de famille âgé de 52 ans, habitant dans une maison individuelle avec sa compagne et ses trois enfants. Tous les cinq ont été victimes du phénomène du retrait-gonflement des argiles sur leur maison. Explication.
Tout commence en 2014, lorsque des fissures deviennent visibles sur la maison familiale. “Elles sont apparues au fil des années. Au début, on n'y prêtait pas attention. Petit à petit, elles sont devenues nombreuses un peu partout sur la structure de la maison”.
Les années passent, lorsque soudain, la mairie où vit le père de famille (dans le Val-d’Oise), publie un arrêté indiquant que la commune a été mis en état de catastrophe naturelle en raison de la sécheresse. C’est à ce moment précis que Vincent Berthelot et sa compagne décident de réagir : “on s’est dit que c’était important de faire une déclaration auprès de notre assurance en s’appuyant sur cet arrêté de la commune”.
En 2019, Vincent contacte alors son assurance en fournissant l’arrêté communal, et les photos des fissures et de la structure de la maison. Une fois cette première démarche réalisée, l’assurance ouvre alors un numéro de dossier pour un problème de fissuration de maison et mandate un expert pour faire une analyse des dégâts. L’objectif ? Confirmer qu’il s’agit bel et bien d’un problème lié à la sécheresse. “L’assurance nous a pris en charge, et l’expert est venu au bout de 2 à 3 mois sur place.” nous confirme Vincent.
Une série d’analyses du terrain est faite. Une manipulation qui prend généralement quelques jours selon les cas. Pour se faire indemniser, la patience est une qualité essentielle : “Ensuite, il a fallu attendre un an entre l’analyse de notre terrain et la confirmation de prise en charge par l’assurance”. Les travaux ont été chiffrés à près de 180 000 euros, payés par l’assurance dans la totalité (ou presque, nous y reviendrons).
Comment se déroulent les travaux, et quels sont les conseils à connaître pour les appréhender dans les meilleures conditions ? Vincent Berthelot vous répond.
Si l’agencement des travaux dépend des spécificités de chaque maison, notez que plusieurs phases plus ou moins importantes sont réalisées :
Tout d’abord, la consolidation des fondations existantes, avec l’introduction de béton ferraillé en creusant sous la maison. Vient ensuite la période la plus délicate, car susceptible d’impacter la vie de votre famille : l’injection de la résine dans le sol de manière à boucher les poches d’air responsables des fissures.
Pour le cas de Vincent et sa famille, “il a fallu vivre uniquement à l’étage pendant 3 à 4 semaines en plein hiver, parce qu'ils ont enlevé tout le carrelage de notre pièce à vivre” (...) Il y avait aussi beaucoup de poussière, mais on a largement survécu” se remémore le père de famille. La terrasse ainsi que le chemin en béton pour accéder à la maison ont également dû être détruits pour le bon déroulé des travaux.
Dernière étape, toujours en cours actuellement (la fin des travaux étant prévue pour septembre 2024), l’embellissement et les travaux de remise à neuf. Tout est bien qui finit bien pour les cinq membres de la famille Berthelot, où la fin des travaux approche. Néanmoins, Vincent a de nombreux conseils à donner pour les futures victimes de ce phénomène climatique.
Si la famille s’estime chanceuse, car prise en charge par l'assurance, plusieurs points méritent d’être évoqués avec votre assureur avant le déroulement des travaux.
Enfin, les travaux peuvent occasionnellement causer du bruit. Prévenez vos voisins pour éviter tout conflit ou signalement à votre encontre.