De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Lors de son discours au conseil national du Parti socialiste, Manuel Valls a à nouveau évoqué des baisses d'impôts pour les ménages, "et notamment des classes moyennes". En revanche, ça ne sera pas pour maintenant. Il a ainsi déclaré : "nous ne pourrons nous engager dans cette voie que si nous avons réduit la dépense publique".
Il a reconnu qu'"il nous faudra explorer d'autres chemins, sans tabou. Je pense à la baisse de la fiscalité des ménages et notamment des classes moyennes. Car je l'ai dit, les impôts sont trop lourds".
Regrouper tous les parti pour voter les mesures...Cependant, le Premier ministre assume la politique économique du gouvernement et met en garde les députés et sénateurs frontistes : "je n'ai qu'une certitude : prendre un autre chemin nous conduirait à l'échec [...] C'est pourquoi je suis très déterminé à quelques jours des votes importants que nous avons au Parlement. C'est notre crédibilité qui est en jeu".
Dans les prochaines semaines, députés et sénateurs devront en effet voter le projet de loi de finances rectificative et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificatif. Mais une partie des parlementaires PS ne s'accordent pas avec les mesures pour économiser 50 milliards d'euros.
Face à ceux qui continueront la fronde, le gouvernement promet "un dialogue permanent empreint de respect, de confiance et de responsabilité", mais insiste sur le fait que "la reparlementarisation à outrance des institutions n'est pas tenable". En d'autres termes, il leur était juste rappelé que les choix politiques ont lieu au sein du gouvernement, pas à l'Assemblée nationale ou au Sénat.