Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Cohabitation forcée. Martine Garofalo se retrouve dans une situation ubuesque. Depuis près de 60 ans, cette Gardoise réside dans une maison à Rochefort-du-Gard, qu’elle a hérité de ses parents. Durant deux ans, alors partie en Guyane avec sa nièce, elle a loué les deux étages de son logement : "Celui du premier étage ne m’a pas payé les loyers pendant un an, l’autre a bloqué l’accès à mon jardin, en mettant une voiture devant le portail, cela a été constaté par un huissier", déplore la retraitée auprès de Midi Libre.
Si le premier occupant finit par partir, le second en profite pour squatter également l'étage. La septuagénaire, qui a pu forcer le passage pour accéder à son jardin, retrouve sa propriété en piteux état : saleté, piscine dans "un état lamentable"…
Problème, pendant 6 mois, le locataire ne paie toujours pas son loyer : "J'ai patienté" précise la propriétaire qui décide alors de revenir en métropole.
Logement squatté : "Je ne veux pas habiter dans la même maison, la mienne !"
Relogée en urgence à Rochefort-du-Gard au sein d’un appartement mis à disposition par la municipalité qui lui porte soutien, Martine Garofalo prend l’affaire en main et contacte un avocat ainsi qu’un huissier. Si la justice lui permet de récupérer le premier étage de sa maison, elle se voit forcée de cohabiter avec son squatteur. "Je peux réintégrer l’appartement du haut, mais avec la trêve hivernale, on ne peut pas faire expulser la personne. Je devrais donc cohabiter avec lui ! Je veux dénoncer le bail. Je ne veux pas habiter dans la même maison, la mienne, avec quelqu’un qui m’a fait ça", s’insurge la septuagénaire.
Pour débloquer la situation, une intervention avec un conciliateur de justice est prévue.