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Des prix à l’achat en baisse mais des frais plus élevés à l’entretien
Aujourd’hui, les prix des résidences secondaires sont en baisse : 20 à 30 % moins cher à la campagne et 10 à 15 % au bord de mer et en montagne par rapport à il y a 5 ou 6 ans.En revanche : les frais annuels sont loin de suivre la même courbe. On estime que l’entretien d’une résidence secondaire correspond à 1 et jusqu’à 3 % de sa valeur d’achat par an.
Au rang des premiers postes :
L’assurance habitation est parfois plus élevée que celle de votre résidence principale. Tout dépend bien sûr de votre superficie, du lieu de résidence, des infrastructures, mais pas seulement, car bien souvent inoccupée une grande partie de l’année, les risques de cambriolages augmentent et se traduisent par une surtaxe.
Les impôts : cela varie en fonction de la commune où se trouve votre lieu de villégiature, mais il vous faudra compter avec la taxe foncière et la taxe d’habitation, ainsi que la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Des impôts souvent plus élevés car aucune exonération ni mesures de plafonnement ne sont prévues pour les logements occasionnels.
Le ravalement et l’entretien des espaces verts
Si vous avez acheté un appartement, vous êtes automatiquement en copropriété. Les résidences de loisirs possèdent très souvent des équipements spécifiques comme une piscine, un terrain de tennis, une salle de fitness, un gardiennage, ainsi que de vastes espaces verts, qui représentent un entretien important. Les charges sont ainsi plus onéreuses que pour une résidence principale, et l’addition grimpe parfois jusqu’à plusieurs milliers d’euros par an.
En maison individuelle, même combat ! Pendant votre absence, l’entretien des espaces verts peut être obligatoire en fonction des communes. Comptez une vingtaine d’heures réalisées par un jardinier, soit entre 300 et 500€ par an.
Le ravalement : tout dépend du lieu où se trouve votre résidence secondaire, mais si celle-ci est située face à la mer, sachez que le sel marin corrode les huisseries, les façades, les volets et les garde-corps. Le ravalement se pratique au moins tous les 10 à 12 ans en bord de mer et tous les 15 à 20 ans en pleine montagne.
Le chauffage
Posséder un chalet ou un appartement à la montagne, et le budget chauffage s’envole. La plupart des copropriétés en station sont équipées d’un chauffage collectif qui assurent un minimum de 14 à 16°C toute l’année. Libre à vous ensuite de faire monter la température ambiante avec des convecteurs électriques installés en supplément, mais qui feront grimper la note tout autant, à chaque degré.
Sachez-le : comptez une moyenne de 400 à 1000€ par an pour un logement de 100m2 occupé trois mois dans l’année selon l’équipement, le combustible et les habitudes en énergie.Et aussi : il vous faudra multiplier les abonnements en énergie (gaz, électricité), mais également en eau, à internet… par deux.
Louer pour faire face aux charges
Louer sa résidence secondaire ou même une partie de sa résidence principale à des vacanciers plusieurs semaines par an permet d'entretenir son bien.A quoi s'attendre : tout dépend où vous habitez, de la superficie et des aménagements (piscine, terrain de jeu...). Dans une grande ville, une zone touristique ou sur le littoral, vous pouvez espérer louer entre 10 à 20 semaines par an à un prix variant de 700 à 2500€/semaine selon la saison et la région. Si le logement se trouve à la campagne, les tarifs sont moins élevés, entre 300 et 1000€/semaine.
Ce que vous devez mettre à disposition : le logement doit être décoré de façon neutre mais soignée. Vous devez fournir plusieurs équipements : lave-linge, lave-vaisselle, micro-ondes, connexion wifi, batterie de cuisine...
Comment : le web est devenu incontournable pour diffuser son annonce. Des sites se sont spécialisés comme location-et-vacances.com, airbnb.fr, abritel.frAttention : les loyers sont à déclarer dans vos revenus*. Il existe 2 régimes d'imposition. Renseignez-vous auprès de votre centre des impôts.
* Un conseil : mieux vaut gérer soi-même la location et l'accueil des vacanciers pour éviter les 20 à 30% de commission que pourrait prendre une agence.