Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
1 – Piège n°1 : minimiser le coût des travaux de rénovation
Le piège : vous êtes sous le charme de cette demeure ancienne et êtes prêt(e) à y mettre le prix et à y faire des aménagements. Mais dans l'emballement, vous en oubliez certains détails.
La parade : acheter un logement de plus de 30 ans peut rimer avec électricité hors norme, toiture et fenêtres d'origine, isolation insuffisante, chaudière sur le point de lâcher... Si vous êtes bricoleur, le prix de l'acquisition peut chuter jusqu'à 30 %. Si ce n'est pas le cas, vous risquez la désillusion, car la rénovation représente un coût souvent plus élevé que la construction neuve. Acheter une vieille bâtisse sans en avoir évalué les travaux est un des pièges les plus courants. Quels que soient les travaux, il est important de savoir les identifier puis de les chiffrer pour payer au "bon prix" votre acquisition. N'hésitez pas à faire plusieurs visites assistées de parents, d'amis, voire d'un expert-conseil indépendant ou d'un architecte pour vous aider à prendre le recul nécessaire et à chiffrer correctement les travaux de rénovation.
Qui paiera les travaux : si le logement se situe dans une copropriété, vérifiez les charges et demandez à consulter le carnet d'entretien de l'immeuble. Vous y verrez ainsi toutes les réparations et travaux déjà effectués et à venir. Demandez-vous à qui en incombera le paiement. S’il est question de refaire le toit de l’immeuble par exemple, sans que rien n’ait encore été voté, sachez que c’est vous qui supporterez la totalité des dépenses à venir, et non le vendeur.
2 – Piège n°2 : acheter une maison avec des annexes non déclarées
Le piège : l'annonce suivie de la visite vous font miroiter une piscine, une dépendance, un grenier aménagé, une petite véranda... Autant d'attraits qui ont tendance à faire monter le prix du logement et sont des "plus" pour l'achat. Encore faut-il que ces aménagements aient été déclarés en mairie.
La parade : avant de faire une proposition, demandez au propriétaire l'acte de propriété, ainsi que les déclarations et autorisations de travaux effectués ces dernières années. Vous devez y voir inscrit la description de toutes les pièces et de l'ensemble des aménagements. Si ce n'est pas le cas, demandez aux propriétaires-vendeurs de régulariser la situation au plus vite, au risque si vous ne dites rien d'être responsable de cette non-déclaration et d'être obligé(e) d'en payer les conséquences en cas de contrôle : arriérés d'impôts, demande de destruction de l'aménagement...
Et aussi : faites-vous préciser les limites de la propriété en réclamant un certificat de localisation à jour.
3 – Piège n°3 : acheter une maison qui ne vous convient pas
Le piège : vous avez craqué pour une belle petite maison dans un village pittoresque. Et le vendeur vous a vanté le calme et le bien-être de cet endroit. Mais voilà, vous en avez oublié l'essentiel : que cherchiez-vous vraiment ?
La parade : avant de passer à l'acte d'achat, définissez votre projet et prenez en compte la dimension d'une telle acquisition. Comptez tous les coûts induits, comme l'obligation d'acheter une nouvelle voiture parce que vous êtes loin de tout, les tarifs des transports en commun, mais aussi l'impact sur l'organisation de votre quotidien et la durée de vos trajets pour aller travailler. Prenez le temps de clairement réfléchir à vos besoins et à vos désirs. Mettez tout cela par écrit et servez-vous de cette liste pour évaluer chacune des maisons que vous visiterez tout en gardant le recul nécessaire.
4 - Les détails en plus à vérifier
- Si une vigne vierge recouvre une façade de la maison, prenez le temps de vérifier à différents endroits si elle ne cache pas une fissure.
- Méfiez-vous de l'humidité et cela de la cave au grenier, surtout si vous apercevez dans la maison des peintures écaillées, du papier peint décollé... . Pensez aussi à l'extérieur en vérifiant l'enduit qui recouvre les murs. Dégradé, c'est un signe d'humidité. Une maison humide peut vous amener à avoir de gros frais dans les années qui suivent l'acquisition.
- Vérifiez la tuyauterie, les interrupteurs, les huisseries (portes et fenêtres), qui doivent être en état et aux normes, la charpente sous les combles qui ne doit pas présenter de dépôts de sciure (signe de la présence d'insectes xylophages).
- Observez aussi les alentours, le voisinage, les nuisances possibles (carrossier à côté par exemple). Revenez à plusieurs moments de la journée pour vous faire une idée du quartier, du bruit lorsque les fenêtres sont ouvertes ou pas. Renseignez-vous à la mairie sur l'évolution prévisible du quartier, les projets d'urbanisme...