Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
60 Millions de consommateurs a mené l'enquête, et le résultat n'est pas rassurant.
Désormais, lorsque vous voulez acheter ou louer un appartement, vous devez obligatoirement avoir accès aux diagnostics de performance énergétique (DPE). Ils jouent souvent dans le choix du bien acheté et loué, et pèsent évidemment sur le prix... Mais sont-ils vraiment fiables ?En proposant à huit diagnostiqueurs différents d'évaluer cinq logements dans différentes régions de France, 60 Millions de consommateurs a voulu vérifier si les différents diagnostics se valaient, après avoir fait évalué les logements par son propre expert. Résultat : au-delà des différences de tarifs parfois conséquentes (de 40 à 250 euros), les diagnostics sont également très différents.
Une réfomre en 2011, inefficacePour un même logement par exemple, certains le classent en catégorie D quand d'autres estiment qu'il a sa place en catégorie C, et qu'un autre encore le place en catégorie B. Au final, environ la moitié des diagnostics ne correspondaient pas à celui effectué par l'expert maison. Erreurs dans les calculs, absence même totale de visite, recommandations irréalisables... Il faut donc se méfier des diagnostiqueurs.
Déjà en 2009, 60 Millions de consommateurs avait procédé au même type de test avec les mêmes résultats, mais une réforme en 2011 devait améliorer tout ça... 60 Millions de consommateurs rappelle donc que les diagnostiqueurs peuvent voir leur responsabilité délicutelle engagée si les estimations sont vraiment trop éloignées de la réalités, et conseille donc de ne pas entièrement se fier à ces diagnostics.