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Près de 8 millions de Français utilisent Airbnb, dont près du tiers en tant qu’hôtes. Ils gèrent leur annonce sur la plateforme comme le font les hôtels : ils établissent les dates de disponibilité de leur logement, acceptent ou refusent les demandes de réservation et fixent le prix à la nuitée en fonction de l’offre et la demande. Cela peut paraitre simple à première vue, mais bon nombre de règlementations s’appliquent aux logements en location, surtout pendant la haute saison touristique et dans les régions françaises les plus visitées. Quels sont les règles du jeu dans la location saisonnière ?
Tout d’abord, il convient de déterminer si le bien que vous souhaitez mettre en location est, ou non, soumis aux réglementations touristiques. Vous souhaitez louer une chambre privée dans votre résidence principale ? Bonne nouvelle, vous pouvez la mettre en location sur la plateforme sans restriction, ni limite de durée. En revanche, si la chambre privée se trouve dans une résidence secondaire que vous destinez entièrement à la location touristique, les réglementations s’appliquent au même titre que pour les appartement entiers. Si vous doutez quant à la catégorisation de votre bien, vous pouvez consulter la page conçue à cet effet par le site Airbnb.
Si le bien que vous souhaitez louer sur Airbnb n’est pas une chambre privée dans votre résidence principale, la location doit être limitée à 120 nuits par an, indépendamment du prix de la nuitée. Depuis fin 2018, le site Airbnb bloque automatiquement le calendrier des hôtes afin de les aider a ne pas dépasser cette limite règlementaire. Attention ! la limitation à 120 jours par an ne prend pas en compte, dans le calcul total, les jours mis en location en "bail mobilité", qui permet aux hôtes Airbnb de louer leur bien pendant plusieurs semaines au même voyageur.
En fonction du type de logement que vous louez et de la municipalité dans laquelle il se trouve, il convient de vérifier s’il existe des obligations ou autorisations spécifiques nécessaires à l’accueil des voyageurs. Vous pouvez vérifier ces informations auprès de votre mairie. À Paris, la mise en location d’un logement non enregistré est passible d’amendes entre 5 000 et 12 500 euros. Vous pouvez réaliser l’enregistrement de votre bien et obtenir le numéro de meublé touristique en suivant ce lien. Il est aussi indispensable de déclarer vos revenus locatifs tirés d'Airbnb aux impôts.