De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Abandon du coup de pouce fiscal supplémentaire. Il n’y aura finalement pas de nouvel abattement sur les petites donations entre différentes générations d’une même famille. Pour rappel, fin février dernier, pour inciter les Français à dépenser leur "surépargne" accumulée depuis le début de la crise sanitaire, Bruno Le Maire envisageait, entre autres, d’activer le levier fiscal des abattements sur les donations. Or, le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé ce jeudi 27 mai sur France Inter que cette piste "est écartée pour le moment". La veille, il a jugé dans Les Echos qu’il n'y a "pas besoin d'aller plus loin pour l'instant".
Les services du ministère attestent d’ailleurs à Capital que cette mesure n’est plus à l’ordre du jour. Toutefois, Bercy indique ne rien s’interdire à l’avenir. Le dispositif pourrait ainsi revenir sur le devant de la scène. Son intégration dans la prochaine loi de finances, qui sera débattue à l’automne prochain n’est donc pas entièrement compromise.
Donations : quelle est la raison de ce rétropédalage ?
Selon le locataire de Bercy, il ne s’agit pas d’une "question politique, mais d’abord d’une question économique". "J’adapte nos décisions à la réalité de la situation économique", s’est-il justifié au micro de France Inter. Et d’ajouter : "Quelle était notre crainte il y a un peu plus de deux mois ? C’était que la "surépargne" des Français, très importante - plus de 160 milliards d’euros - ne soit pas dépensée et que les Français, au moment du déconfinement, adoptent une attitude très prudente en matière de consommation. Cela n’est pas le cas."
Avec ou sans nouveau coup de pouce de l’État, misez sur l’organisation et l’anticipation. Il existe différentes techniques qui peuvent vous permettre de réduire, voire supprimer les droits de succession. En voici cinq dans le diaporama ci-dessus.