Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
55 millions de Français détiennent aujourd’hui un livret A et avec l’augmentation du taux de rémunération à 3%, sa popularité va s’accroître davantage. Créé le 22 mai 1818, le livret A est d’ailleurs le plus ancien et le plus utilisé des produits d’épargne.
Le livret A suscite l’engouement des épargnants, car il présente de nombreux avantages et peu de danger. D’abord, la procédure d’ouverture est simple. Proposé par tous les établissements bancaires depuis le 1er janvier 2009, il suffit d’effectuer un dépôt initial de 10 euros minimum (1,50 euro pour les livrets ouverts à la Banque Postale). Une pièce d’identité ainsi qu’un justificatif de domicile suffiront pour réaliser votre ouverture de compte.
Livret A : comment les intérêts sont-ils taxés ?
La bonne nouvelle surtout lorsque l’on choisit le livret A c’est que peu importe le montant de votre épargne sur le livret A, les intérêts sont exonérés d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Que vous versiez le montant minimum de 10 € ou le plafond maximum de 22 950 € vous n’aurez pas de taxes à payer.
Par ailleurs, comme l’explique le site du service public, il n'existe pas de montant maximum de retrait, mais vous ne pouvez pas retirer plus d'argent qu'il y en a sur votre livret A. Le solde du livret A ne pourra jamais être négatif.
Il est aussi possible de cumuler un livret A avec d'autres comptes sur livre t (par exemple, le livret de développement durable), mais attention il est interdit de détenir plusieurs livrets A dans plusieurs banques différentes. D’ailleurs, lors de l’ouverture du livret la banque interrogera l'administration fiscale pour vérifier si vous avez déjà un livret A ou non.