Janvier 2025 ne devrait pas connaître d'épisodes climatiques marquants. Si le début de l'année s'annonce frais voire froid sur une grande partie de la France, avec peut-être de la neige en basse altitude, les...
Ce lundi 13 février, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire s’est prononcé sur le plateau de RTL quant à la prolongation d’une aide très attendue par un grand nombre de Français, comme le rapportent nos confrères de La Dépêche. En effet, l’accès à la fameuse indemnité carburant pour les travailleurs se trouve allongée jusqu’à fin mars. Disponible depuis le 27 janvier 2023, cette aide visait à pallier l’augmentation drastique des prix aux pompes à essence suivant la fin des ristournes financées à la fois par le gouvernement et par TotalEnergies.
L’indemnité en question s’élève à une hauteur de 100 euros et se destine aux travailleurs les plus modestes nécessitant leur véhicule pour se rendre à leur lieu de travail. Un total de 10 000 individus correspondent aux 50% des salariés les plus modestes empruntant leur voiture pour se rendre au travail, population définie comme éligible à cette aide par le gouvernement.
Aide de 100 euros : l’indemnité carburant n’a pas été demandée par près de la moitié des personnes éligibles
Malheureusement, près de la moitié des personnes y étant éligibles n’ont pas encore procédé à la demande de cette aide. En effet, 5 millions de Français pouvant potentiellement devenir bénéficiaires de l’indemnité carburant n’en ont pas fait la demande jusqu’alors, comme le rapportent nos confrères d’Europe 1. Le ministère aurait pourtant envoyé une lettre au domicile des 10 000 personnes éligibles. Pour autant, nombreux sont ceux qui pensent ne pas y avoir droit.
Selon Rémi Le Gal, économiste de la protection sociale , c’est un phénomène récurrent et qui ne se cantonne pas à l’indemnité carburant. Sur un total de 2.6 millions de foyers éligibles au chèque énergie bois, seuls 400 000 en ont fait la demande en début d’année. Malheureusement, certains ne se considèreraient pas légitimes à toucher une aide et ressentent un malaise à l’idée de devenir bénéficiaire d’une prestation sociale.