Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La date limite approche. Le 17 ou le 22 octobre prochain, selon le mode de paiement, les propriétaires français devront s'acquitter de la taxe d’habitation. Mais cette année, la note sera particulièrement salée pour les contribuables concernés.
Cet impôt local a, en effet, connu une hausse exceptionnelle qui n’a pas manqué de marquer les esprits. Selon le dernier Observatoire national des taxes foncières réalisé par l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) et dévoilée par Le Parisien, entre 2021 et 2022, la taxe foncière a augmenté en moyenne de 4,7% sur les 200 plus grandes villes de France.
À titre de comparaison, cette hausse se chiffrait à 1,3% entre 2020 et 2021. Cette forte augmentation serait notamment due à l’inflation qui a frappé le pays, s’intensifiant au fil des mois. La majoration légale des valeurs locatives, calculée en fonction de l’inflation, a bondi de 3,4% cette année, c’est le niveau de revalorisation le plus fort atteint depuis 1989. Cela explique en partie une si forte hausse de la taxe foncière.
Taxe foncière : une hausse encore plus forte en 2023 ?
Seulement, si l’impôt est bien plus élevé cette année, il est probable que cette tendance s’intensifie dans les années à venir. Le projet de loi de finances, présenté fin septembre, inclut notamment une augmentation des valeurs locatives de 7%, soit plus du double de cette année. Cependant, un amendement de la majorité devrait être déposé pour limiter cette hausse à 3,5%, rapportent nos confrères.
La hausse de cette année se reflète particulièrement dans certaines villes où le niveau d’augmentation de la taxe foncière a atteint jusqu’à 23,9%. Voici la liste des 20 villes où elle était la plus importante.