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Investir dans des fonds fiscaux

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IstockInvestir dans des fonds fiscaux

Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) et les fonds d’investissement de proximité (FIP), couramment appelés "fonds fiscaux", sont des produits d’investissement proposés en banque ou dans les réseaux de gestion de patrimoine pour leurs avantages fiscaux.

Ces fonds, investis principalement dans des PME, permettent aux épargnants de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu. À la fin de 2023, cette réduction exceptionnelle atteignait 25 % pour les investissements, mais elle est revenue à son taux habituel de 18 % en 2024. Quelques exceptions subsistent : les FIP Corse et outre-mer offrent encore une réduction de 30 %, et les investissements dans les entreprises solidaires d’utilité publique (ESUS) ouvrent droit à 25 % de réduction fiscale.

Avant d’investir dans les fonds fiscaux, il est essentiel de bien en comprendre les contraintes. Ces fonds imposent une immobilisation de l’argent sur une longue période, souvent entre 7 et 10 ans, sans possibilité de rachat des parts avant l’échéance. L’Autorité des marchés financiers (AMF) met en garde : "Il est impossible d'obtenir le rachat de vos parts pendant la durée de vie du fonds", rappelle l’institut.

Ouvrir un PEA

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IstockOuvrir un PEA

Le Plan d'Épargne en Actions (PEA) est un levier de défiscalisation particulièrement avantageux pour les investisseurs en Bourse. En effet, au-delà de cinq ans de détention, les plus-values générées sont exonérées d’impôt. Ce dispositif peut aussi être utilisé pour soutenir la création d'entreprise, sous réserve que l’investisseur détienne moins de 25 % du capital de la société. Pour ceux qui n’ont pas encore de PEA, ouvrir un compte est une option à considérer. Quant à ceux qui en possèdent déjà un, ils ont tout intérêt à l’alimenter pour maximiser leur investissement.

 

Un PEA permet de verser jusqu’à 150 000 euros, ce qui en fait un instrument flexible pour diversifier son portefeuille. Il est également possible d’ouvrir un PEA-PME, qui est spécifiquement orienté vers l’investissement dans les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI). Ce double dispositif permet ainsi aux contribuables d’allier optimisation fiscale et soutien au tissu économique local, tout en bénéficiant d’une exonération des plus-values sur le long terme.

Avoir recours au Crowdfunding

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IstockAvoir recours au Crowdfunding

L’investissement en direct dans des PME, qui permet de bénéficier de la réduction d’impôt connaît un nouvel essor grâce au crowdfunding, et plus précisément au crowdequity, le financement participatif en capital. Cette réduction, autrefois réservée aux investissements par des fonds, s’applique désormais à tous les placements en fonds propres dans des PME éligibles.

Investir dans des PME représente un risque élevé. Il est donc essentiel de bien évaluer les entreprises avant de s’engager et, si possible, de répartir l’investissement sur plusieurs projets pour diversifier le risque. De plus, cette réduction d’impôt est soumise au plafond global des niches fiscales, qui est de 10 000 euros par an.

Le crowdequity ouvre ainsi l’accès aux réductions fiscales pour ceux qui souhaitent financer des petites entreprises tout en optimisant leur imposition, sous réserve de bien connaître les risques inhérents à ces placements.

Miser sur une SCPI Pinel

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IstockMiser sur une SCPI Pinel

Les SCPI fiscales offrent la possibilité d’investir dans des biens éligibles aux dispositifs d'incitation fiscale, tels que Pinel, Denormandie, Malraux, ou le déficit foncier. Avec une SCPI Pinel, par exemple, l’investisseur bénéficie d’une réduction d’impôt de 2 % par an pendant 9 ans, sous réserve de respecter certaines conditions.

 

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