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Le mystère plane depuis sept ans dans l’Essonne. Après six années d’enquête, le mystérieux cambrioleur qui attaquait des retraités au marteau entre 2017 et 2019 est toujours dans la nature. Selon les informations du Parisien, le dossier pourrait basculer prochainement au pôle cold case de Nanterre ce qui permettrait à neuf nouveaux enquêteurs et magistrats spécialisés de se pencher à leur tour sur cette affaire.
"Plus rien n’a été pareil après ça (...) il a ruiné le reste de ma vie", confesse Joséphine (le prénom a été modifié) au média. Le samedi 23 juin 2018, cette retraitée résidant à Brétigny-sur-Orge (Essonne) prépare des crêpes dans sa cuisine pour l’anniversaire de son petit-fils pendant que son mari, retraité lui aussi, est parti à la pêche. Soudain, elle entend des bruits de pas au pied des escaliers. “Je me suis avancée et je l’ai vu. Il avait un masque et un marteau. Je n’ai pas crié. J’étais tétanisée” poursuit-elle.
Plusieurs milliers d’euros de bijoux dérobés
En quelques secondes, la septuagénaire se retrouve propulsée à plat ventre sur son lit, le visage étouffé dans un coussin avec un marteau au-dessus de sa tête. L’homme la menace d’abuser d’elle si elle ne lui donne pas ses bijoux. “J’ai pas réfléchi, j’ai tout donné”, confie Joséphine.
C’est son fils, venu lui rendre visite par hasard, qui parvient à mettre en fuite l’agresseur, après s’être pris un coup de poing. Le voleur est tout de même reparti avec plusieurs milliers d’euros de bijoux. Depuis, la maison des deux retraités est entièrement équipée d’alarmes.
Un même mode opératoire
Au total, une douzaine de retraités ont été la cible des attaques de ce mystérieux cambrioleur. Une des victimes, âgée de 78 ans, a même agonisé plusieurs semaines à l’hôpital après que l’agresseur se soit acharné à coups de marteau sur son visage. Elle est décédée des suites de ses blessures.
À chaque fois l’homme a utilisé le même mode opératoire, minutieusement préparé. Il choisissait des maisons dans des impasses et passait à l’action un samedi matin. Une fois dans la maison, il ordonnait aux victimes de se coucher sous les couvertures avant de demander les coffres ou les bijoux, le visage masqué, armé d’une massette ou d’un marteau.
Le suspect est “un homme jeune”
D’après les informations révélées par Le Parisien, le suspect serait un homme "jeune, de corpulence normale, à la peau noire, mesurant entre 1,70 m et 1,80 m". Les cambriolages se sont subitement arrêtés à l’automne 2018 avant plusieurs nouvelles tentatives de vol infructueuses en 2019. Depuis, l’enquête stagne, les traces d’ADN n’ont rien donné tout comme les tracés téléphoniques.
Cet été, le magistrat instructeur a demandé le dessaisissement de l’affaire au profit du pôle cold case de Nanterre, et particulièrement au service spécialisé dans les affaires criminelles non résolues. Ce dernier doit se prononcer dans les prochaines semaines.