Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Philippine avait disparu après un déjeuner à l'université Paris-Dauphine, le 20 septembre. Elle devait rejoindre ses parents à Saint-Quentin-en-Yvelines, mais n'est jamais arrivée. Inquiets, ses proches ont signalé sa disparition au commissariat du 16ᵉ arrondissement de Paris dans la soirée. Une cinquantaine de ses proches avaient alors lancé des recherches dans le secteur, plaçant des affiches pour retrouver la jeune femme, rapporte Le Figaro.
Une découverte macabre
Le lendemain, en géolocalisant son téléphone, la famille de Philippine a retrouvé une coque de portable puis le smartphone à proximité du bois de Boulogne. Malheureusement, c'est dans ce même endroit qu'ils ont découvert le corps de Philippine, partiellement enterré.
Les enquêteurs de la brigade criminelle ont alors été dépêchés sur les lieux, et une autopsie a été effectuée pour établir les causes du décès. "Les conclusions de cet examen, qui devront être confirmées par d’autres examens et expertises, ne sont pas communiquées à ce stade", précise le ministère public à nos confrères du Parisien. La question qui se pose maintenant est de savoir qui pouvait bien en vouloir à cette jeune étudiante ?
Un homme mystérieux en fuite
Des témoins ont signalé avoir aperçu un homme d'environ 1,80 mètre, masqué et portant une pioche, se diriger vers le lac du bois de Boulogne, ont confirmé nos confrères du Figaro. Cette information a été confirmée par plusieurs médias, dont Le Figaro. L'identité de cet homme demeure pour le moment inconnue, les enquêteurs cherchent à comprendre un potentiel lien avec Philippine.
Pour l'instant, aucune arrestation n'a été effectuée, selon une source proche de l'enquête citée par BFMTV. Les auditions continuent, et la géolocalisation du téléphone de Philippine aide à orienter les recherches des enquêteurs.
Une zone à deux visages
Le bois de Boulogne, bien connu des Franciliens, est souvent perçu comme un petit "havre de paix", surtout en journée, où joggeurs et familles s’y rassemblent. Un sans-abri a même déclaré à nos confrères du Parisien, que la "zone est plutôt calme" pendant la journée. Mais cette réalité est tout autre une fois la nuit tombée.
Un rapport présenté au Conseil de Paris au printemps dernier soulignait cette inquiétude, notant la surreprésentation de personnes en situation de prostitution et de sans-abri par rapport à d'autres zones de la capitale, rapporte Actu.fr.
Ce rapport proposait d’ailleurs des mesures de sécurité pour protéger les usagers, en particulier la nuit.
La brigade intensifie ses recherches
L'Université Paris-Dauphine, pour exprimer sa solidarité et rendre hommage à cette jeune étudiante, a organisé une minute de silence ce lundi 23 septembre à 13 h 30 dans le hall du rez-de-chaussée de l'établissement.
Le président de l'université, El-Mouhoub Mouhoud, a déclaré : "La communauté dauphinoise est en deuil face à ce terrible drame. Nous exprimons nos plus sincères condoléances et notre profonde solidarité à sa famille et à ses proches." Un espace de recueillement sera également mis en place dans le hall du 3ᵉ étage, permettant à chacun de laisser des messages de soutien, des témoignages ou des fleurs.
En parallèle, une cellule psychologique sera disponible à la reprise des cours pour accompagner les étudiants et le personnel touchés par cette perte.