Gisèle Pélicot : ces personnalités mondiales la soutiennent

"Il y a ma chanson Beau-papa (contraste absurde) qui passe dans le magasin quand il se fait attraper et je ne sais pas quoi faire de cette info. Ah si, en profiter pour manifester tout mon soutien à Gisèle Pelicot, si courageuse et tellement digne. Respect infini Madame", a écrit Vianney sur ses réseaux sociaux. Le chanteur fait alors référence à la vidéo qui a permis d’interpeller Dominique Pélicot, dans laquelle il filmait sous les jupes de plusieurs femmes à leur insu, dans un supermarché. 

Il a supprimé sa publication après avoir reçu de nombreuses critiques de la part des internautes qui l’ont accusé d’être “irrespectueux” et “maladroit” ou encore de faire la promotion de sa chanson. "Sincèrement, votre chanson, on ne l'entend pas. Votre information est donc inutile et je dirais même déplacée", écrit une internaute.

L’ancienne star de télé-réalité, Nabilla Benattia, a ouvert une cagnotte en ligne sur Leetchi pour soutenir Gisèle Pélicot.

“J’ai été profondément touché par votre histoire, Je suis admirative de votre courage et votre force. Vous êtes un exemple pour toutes les femmes sur cette Terre. j’aimerais que l’on puisse toutes participer à vos frais de justice et vous aider à traverser cette terrible épreuve. Au nom de toutes les femmes. Nous sommes tous avec vous du fond du cœur”, écrit l’influenceuse dans la description de la cagnotte. Au total, 22 000 euros ont été récoltés. 

Gisèle Pélicot n’a pas souhaité avoir de cagnotte, elle a donc appelé “à la plus grande modération sur les réseaux sociaux, ne souhaite aucunement l’ouverture de cagnottes de soutien en ligne et demande la fermeture de celles déjà ouvertes”.

200 hommes dont Guillaume Meurice, Grégory Montel, Eddy de Pretto et bien d’autres, ont signé une tribune “contre la domination masculine”. 

“L’affaire Pelicot nous l’a prouvé, la violence masculine n’est pas une affaire de monstres, c’est une affaire d'hommes, de Mr-Tout-le-Monde. Dire “tous les hommes”, c’est parler de violences systémiques perpétrées par tous les hommes, parce que tous les hommes, sans exception, bénéficient d’un système qui domine les femmes. Et puisque nous sommes tous le problème, nous pouvons tous faire partie de la solution.”

Sous les publications sur l’affaire, l’utilisation des hashtags se multiplient avec #allwomen et #notallmen. On peut lire de nombreux messages : “Not all men, nous le savons, mais votre problème, c’est qu’au lieu de soutenir notre cause ou de nous croire, vous sortez cette phrase, alors que oui, not all men, mais ALL WOMEN” ou encore “Not all men, ouvrez les yeux, chaque femme a une histoire de violence avec un homme à raconter, et seulement 1 femme sur 5 arrive à porter plainte.”