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De nouvelles fouilles ont débuté le mardi 24 septembre dans un bois de l'Yonne, près d'Auxerre, où plusieurs victimes du tueur en série Émile Louis avaient été enterrées, d'après France 3 Bourgogne.
L'objectif des fouilles
Les enquêteurs cherchent à retrouver les restes de Marie-Jeanne Ambroisine Coussin, une mère de dix enfants disparue en 1975. Ces fouilles ont été initiées suite à la découverte de son crâne en décembre 2018 dans le bois de Rouvray, près d'Auxerre, un site où plusieurs victimes du tueur en série Émile Louis ont été enterrées.
Ils espèrent également découvrir d'autres corps potentiellement liés aux crimes d'Émile Louis, condamné pour le meurtre de sept jeunes femmes.
Qui sont les victimes recherchées ?
Parmi les victimes connues, cinq corps restent encore introuvables. Elles étaient principalement des jeunes femmes âgées de 15 à 27 ans, disparues entre 1975 et 1979 dans la région d'Auxerre :
- Françoise Lemoine (27 ans) : disparue en mars 1975
- Christine Marlot (15 ans) : disparue le 23 janvier 1977
- Chantal Gras (18 ans) : disparue le 21 avril 1977
- Bernadette Lemoine (19 ans) : disparue en mars 1978 (la sœur de Françoise Lemoine)
- Martine Renault (16 ans) : disparue en septembre 1979
"C'est un manque de respect pour les familles"
L'avocat de la famille de Marie-Jeanne, Me Didier Seban, a manifesté son soutien à cette nouvelle campagne de fouilles : "Je me réjouis de l’organisation de ces recherches, six ans après la découverte de son crâne", a-t-il déclaré à nos confrères de France 3.
Toutefois, il a également exprimé son mécontentement, n’ayant pas été prévenu du relancement de l'enquête. "Le procureur d'Auxerre s'était engagé à me tenir informé des fouilles, mais cela ne s'est pas produit", a-t-il fait savoir avec frustration. "C'est un manque de respect pour les familles", a-t-il signalé à la chaîne régionale.
"Le cimetière d'Émile Louis"
Les fouilles en cours se concentrent sur un terrain difficile d'accès, rendu encore plus lugubre par son surnom : "le cimetière d'Émile Louis". 140 gendarmes et militaires, dont des spécialistes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), ont été mobilisés pour cette nouvelle campagne de fouilles, qui devrait durer jusqu'au 4 octobre, rapporte La Dépêche.
Ce lieu n'est pas le premier indiqué par le tueur, qui avait également désigné un autre bois proche, où certaines victimes avaient été retrouvées dans les années précédentes.