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Qu'est-il arrivé à Émile ? C’est la question toujours en suspens dans l’enquête ouverte sur sa disparition inquiétante. Et pour laquelle le procureur a décidé de n'écarter aucune piste. Une question, donc, qui reste sans réponse depuis le 8 juillet 2023, jour de sa disparition. Date à laquelle le garçonnet de 2 ans et demi a été vu pour la dernière fois dans le jardin de ses grands-parents. Dont il a échappé à la vigilance pendant ses vacances au Vernet, dans les Alpes-de-Hautes-Provence. Depuis, plus aucune trace de l'enfant…
Ils auraitent pu voir ou se souvenir de quelque chose
Plus de 10 jours de recherches, mais toujours rien… Malgré des jours de recherches menées par les enquêteurs mais aussi de nombreux anonymes, Emile reste introuvable, ce jeudi 19 juillet. Pour la famille, ces dix jours sont interminables. Les parents d’Émile, très discrets et peu loquaces, n’en sont pas pour autant très inquiets. Ils sont soutenus par leur famille au grand complet, réunie dans le village du Haut-Vernet.
Pour le moment, ils attendent toujours de comprendre ce qui est arrivé à leur fils. De plus en plus soucieux, face à une enquête qui piétine malgré les nouveaux moyens déployés, toujours de plus en plus poussés. Pourquoi un tel silence ? C’est une autre question ouverte qui commence à devenir récurrente. Car le jour de la disparition du garçonnet, une grande partie de la famille se trouvait sur les lieux de la disparition. Et aurait pu voir ou se souvenir de quelque chose.
C’est en effet peut-être eux, ou d'autres membres du clan, très unis et très pieux, qui vont pouvoir aider les enquêteurs désormais. En effet, selon Johanna Rozenblum, psychologue clinicienne sur BFMTV, certains vont peut-être se souvenir de choses importantes qui leur avaient échappé en raison du traumatisme." C'est aussi un temps, pour la famille proche et pour l'entourage, où des souvenirs pourront se reconstituer. Quand on est exposés à un traumatisme, on sait qu'on peut parfois souffrir d'une amnésie rétrograde", a-t-elle expliqué à nos confrères. Avant de développer : "Et les personnes vous le diront : après un traumatisme, on peut se souvenir parfaitement d'une annonce ou d'une découverte macabre, au point de se rappeler des odeurs, de la couleur du ciel et des bruits environnants... mais avoir un black-out complet des quelques minutes qui ont précédé ou suivi le traumatisme. Alors le temps va faire que cette amnésie va se dissiper pour faire place à de nouveaux souvenirs qui pourront donner des informations aux enquêteurs", a-t-elle conclu. Une piste à explorer pour les enquêteurs et les gendarmes donc. Cette piste est plutôt une bonne nouvelle pour les gendarmes, dont l'enquête n'a pas beaucoup avancé en dix jours : malgré leurs efforts et moyens déployés. La famille, quant à elle, continue de rester silencieuse et "repliée sur elle-même" selon BFM TV et les reporters locaux. Une donnée qui n'est pas à prendre à la légère, toujours selon Johanna Rozenblum. "Dans les premiers temps, en général, après un événement à caractère traumatique, il y a une forme de sidération qui crée beaucoup de repli, au point même parfois de ne pas réussir à parler. C'est un temps de recueillement, annonciateur de nouvelles émotions qui arrivent. La colère, la tristesse intense, la culpabilité... Tout peut être exacerbé quand la famille vit en huis-clos comme ça", a-t-elle averti. Et on espère, pour eux, que tout cela sera bientôt réglé..."Avec un traumatisme, on peut parfois souffrir d'une amnésie rétrograde"
Une famille "repliée sur elle-même"