De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Plus de trois mois après la disparition du petit Emile, 2 ans, l’enquête a connu d'innombrables rebondissements. Le 8 juillet dernier dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le garçonnait, était en train de jouer dans le jardin lorsqu’il a échappé à la surveillance de ses grands-parents qui le gardaient pour les vacances d'été. Ces derniers ont immédiatement signalé sa disparition, mais après plusieurs jours de recherches intensives et d'importants moyens déployés, aucune trace d’Emile n’avait été retrouvée depuis.
Un déferlement de spéculations autour de la disparition de l'enfant
Et ce, même après la requalification de l'enquête : de "disparition inquiétante" à "l’enlèvement de mineur et séquestration"... Si toutes les pistes ont été envisagées et les habitant du Haut-Vernet interrogés au peigne fin depuis cet été, l'enquête reste malheureusement toujours au point mort. Au grand désespoir de la famille du petit garçon qui a fini par prendre la parole et briser le silence en août dernier : face au déferlement de spéculations autour de la disparition de leur enfant.
Entre l’hypothèse de l ’enlèvement d’un oiseau ou d’un loup, le ravin près de la cabane, l’étrange dalle en béton construite à proximité du lieu où l’enfant a disparu et les témoignages sur les comportements étranges de ses grands-parents... Ces éléments font froid dans le dos.
Côté témoins... Tout est également flou : une des dernières personnes ayant aperçu le petit garçon quelques minutes avant sa disparition a récemment revenu sur ses propos. Au vu de la situation, les enquêteurs préférent donc attendre la venue l'hiver, qui serait, selon eux, une période plus favorable pour reprendre les recherches . Et laisserait apercevoir le terrain "sous un autre jour", pointe François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à 20 Minutes.
François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, a indiqué, lundi 9 octobre, que l'arrivée de l'hiver pouvait être une excellente chose pour l'enquête : "Sans végétation, le terrain apparaît sous un autre jour. Il est assez fréquent qu'on retrouve des corps à cette période", a-t-il indiqué à 20 Minutes. Pour l'ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, cela ne fait aucun doute que de nouvelles fouilles autour du Vernet auront lieu dans les prochains mois. Reste à savoir si cela permettra de retrouver le corps de l'enfant si toutefois un malheur lui est arrivé dans ce secteur. Dans tous les cas, la famille semble pour l'instant écartée des suspects désormais. Si les recherches patinent à nouveau, les enquêteurs ont exploré, depuis juillet dernier, l’hypothèse d’un accident domestique. "Ils font partie des dernières personnes à l’avoir vu, c’est normal d’explorer cette hypothèse", a expliqué François Daoust à nos confrères de 20 Minutes. "Malheureusement, sans même parler de crime, on voit parfois un accident domestique maquillé en disparition", a-t-il ajouté. Cependant, selon ses dires "en trois mois, s’il n’y a pas de garde à vue, c’est qu’on n’a rien trouvé de déterminant". Mais il nuance toutefois : "Tout peut évidemment changer…""Il est assez fréquent qu'on retrouve des corps à cette période"
Les grands-parents d’Emile dans le viseur des enquêteurs ?