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Un homme retrouvé mort chez lui, divergences politiques, disputes de voisinage, c’est ce "climat pesant" qui régnait avant l'incendie de la maison des grands-parents…a dévoilé Le Parisien ce jeudi 3 août .Un nouvel élément qui relance l’enquête sur la disparition du petit Émile, toujours introuvable depuis le 8 juillet. Le garçonnet venait de débuter ses vacances dans l’actuelle maison de ses grands-parents maternels, située au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Les responsables de l’incendie jamais retrouvés
Depuis le début de la semaine, les autorités ont élargi le terrain de l’enquête. Elles ont également déployé de nouveaux dispositifs : avec 7 chiens et des drônes pour balayer la zone minutieusement. Et également lancer de nouvelles auditions pour démêler le vrai du faux des témoignages. “Mais toujours rien de concret".Alors que certains suggèrent la piste de l’accident, d ’autres, au contraire, se tournent davantage vers “le passé” : à défaut d'avancer dans cette affaire qui bouleverse la France entière. Un passé qui pourrait mieux éclairer les zones d’ombres actuelles.
Le jeudi 3 août, Le Parisien a en effet communiqué un nouvel élément qui a relancé l’enquête.” Dans la nuit du 22 au 23 mars 2019, trois maisons du lieu-dit du Boullard, à 12 kilomètres du Haut-Vernet, étaient détruites dans un incendie. “L'enquête à l’époque a remonté la source criminelle du départ de feu mais les coupables n'ont jamais été retrouvés”, précise l’article. Or, et c’est tout l’intérêt : l'une des maisons détruites par les flammes il y a 4 ans appartenait aux grands-parents du petit garçon. On peut donc légitimement se demander si un lien existe entre ces deux drames.
A l’époque où l’incendie a été déclenché, soit en 2019, les médias locaux rapportaient déjà l'écho de tensions entre les habitants de ce hameau. Un hameau qui, qui plus est, ne comptait pourtant que 6 maisons, dont 3 appartenaient à la famille du grand-père d’Emile. Pour la cause : “La piste politique a d'ailleurs été évoquée en ce qui concerne l'origine de l'incendie, souligne Le Parisien. Dont l’origine pourrait également être en lien avec l’appartenance politique de la famille d'Émile proche des idées d'extrême droite. Le Parisien évoque également des inimitiés au sein de la communauté du petit village du Boulard (Alpes-de-Haute-Provence). Alors que la radio Dici rappelle volontiers au moment de l'incendie, un "climat particulièrement pesant dans cette commune de 160 habitants au pied du Blayeul d'autant qu'il y a un an on avait retrouvé le corps sans vie d'un homme qui vivait justement dans l'une des maisons détruites". L'histoire du lieu-dit et des rapports entres ses habitants est en effet un peu particulière relaie Le Point. Et qui va dans le sens d'un conflit de voisinage lié, notamment, à des divergences d'opinion politique. En 1967, un groupe de quatre jeunes amis, étudiants en médecine à Marseille, ont acheté la quasi-totalité du hameau pour une poignée de pain. Leur objectif : retaper les maison pour en faire leur lieu de résidence secondaire. Parmi eux, l'arrière-grand-père maternel d'Émile. Ils fondaient ensemble une société civile immobilière (SCI), s'installaient avec leurs familles et plantaient le drapeau de la Patagonie, symbole d'extrême droite. "Nous n'étions pas très à gauche", confirme un des quatre amis du groupe de 67, qui ajoute : "peut-être que ça a pu déplaire". Pour l'heure, aucun habitant du Boulard n'aurait été entendu dans le cadre de l'enquête sur la disparition d'Émile, développe Le point. "Mais forcément, le fait que cette famille semble avoir été visée par des incendies criminels oblige à s'y intéresser", ajoute une source judiciaire de l’enquête au journal. Dans tous les cas : "C'est une piste qui existe", confie une source judiciaire au Parisien, et qui "n'est ni privilégiée ni exclue par les enquêteurs à ce stade".Tensions et inimitiés dans le hameau
Aucun habitant du Boulard entendu sur la disparition