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Sans avancées concrètes depuis plus de deux mois, l'enquête sur la disparition d'Émile dans les Alpes-de-Haute-Provence, croyait fermement, il y a une semaine , tenir une piste solide. Une piste révélée après la détection d'une tâche suspecte grâce à un géoradar sous la surface de la terrasse d'un voisin. Ce qui a suscité tout l'intérêt des enquêteurs et l'espoir des parents.
"S’il avait fallu raser ma maison : j’aurais accepté sans hésiter"
Malheureusement, cela n'a rien donné : lundi 11 septembre, le voisin propriétaire de la terrasse a assisté les gendarmes pendant qu'ils détruisaient une partie de la dalle en béton qui entoure sa résidence secondaire. Sa maison est située dans le hameau du Haut-Vernet à environ deux cents mètres de la maison des grands-parents du petit garçon disparu.Sans résultats, la piste a été refermée, s'ajoutant à la longue liste des théories qui entourent cette affaire.
Depuis, le voisin s'est exprimé le 17 septembre dans les colonnes du Parisien. "S’il avait fallu raser ma maison pour retrouver une trace d’Émile, j’aurais accepté sans hésiter" assure le retraité qui n'était pas présent sur les lieux lorsque le garçon de deux ans et demi s'est volatilisé, le 8 juillet. Il précise d'ailleurs ne connaître "ni de près ou de loin" la famille d'Émile, n'étant devenu propriétaire d'une maison du hameau que depuis le printemps, relaie le magazine Gala.
Mais désormais l'hypothèse que l'enfant se soit égaré tout seul après avoir quitté la maison de ses grands-parents, dans le haut du hameau, ne semble plus vraiment partagée par les habitants du village, selon les informations publiées ce samedi 16 septembre par Le Figaro.
Au vu de la situation, une autre hypothèse a alors été soulevée. Et si ce n'était pas lui qui était directement mis en cause, mais peut-être l'un de ses ouvriers. En effet, si les théories se succèdent concernant les causes de la disparition garçonnet, celle de l'accident causé par un tiers reste plausible dans l'esprit des enquêteurs. L'un des travailleurs du chantier aurait ainsi pu tuer accidentellement le petit garçon et avoir voulu le dissimuler sous le béton, relate Le Parisien. Pour les magistrats et les enquêteurs de la section de recherches de Marseille, la possibilité qu'un habitant de la commune ou une personne de passage ait nuit au garçon, emportant ensuite son corps pour le cacher, n'est pas encore écartée. Et pourrait calmer des fausses rumeurs et tensions qui circuleraient dans le village... Selon Le Figaro, u ne rumeur voudrait également qu’un climat de suspicion générale se soit répandu sur le Vernet au fil des semaines. Interrogé à ce propos, un habitant du village fait tomber la grande planche qu’il tient au moment de l'interview : "Conneries!", s’exclame-t-il . Encore un fantasme de certains journalistes. Moi je viens tous les week-ends depuis Aix-en-Provence et je n’ai de problème avec personne. Ce soir, je vais chez Paulette en face, demain chez Gigi au moulin et tout va très bien. Bien sûr on n’est pas collés en permanence les uns sur les autres, et après?" Le quinquagénaire s’étonne en revanche de l'excès de consultations des habitants du Vernet : " Il y a quelque chose que personne n’ose dire mais qu’il faut bien comprendre, ceux du Vernet ne parlent pas avec ceux du Haut-Vernet", assure-t-il au journal sur place. Selon lui, Il n’y aurait selon lui aucune animosité entre les résidents du village et ceux du hameau, mais il en serait ainsi " depuis toujours, sans raison particulière". Une chose est sûre, le Haut-Vernet est aujourd’hui quelque peu ostracisé du reste de la commune. La cause principale ? L’arrêté municipal qui interdit, encore aujourd’hui, l’accès au hameau à toute personne qui n’y habite pas. Pendant ce temps-là, les enquêteurs de la Section de recherches de Marseille poursuivent leurs investigations en coulisse. Des interrogatoires et auditions ont encore lieu régulièrement et de nombreuses données, notamment de téléphonie doivent être exploitées, rappelle Le Figaro. Du côté des deux juges d’instruction, la ligne reste la même : communication zéro, au risqu e de polluer les recherches. L'hypothèse d'un accident causé par un tiers évoquée
Un prétendu climat de suspicion ?