Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Disparue depuis plus d'un mois, Lina reste pour l'heure toujours introuvable . Le 23 septembre dernier ,l'ado de 15 ans, a quitté le domicile de sa mère, situé à Plaine, dans le Bas-Rhin, pour rejoindre à pied la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Attendue à Strasbourg par son petit ami Tao, 19 ans, la jeune fille n'est jamais arrivée à destination et reste introuvable. Depuis, rumeurs et suspicions ont envahi le village... Mais pas seulement.
La tranche horaire de la disparition se précise
Depuis la disparition de la jeune femme, l'enquête avance en effet difficilement... Malgré les moyens et pistes déployés par les autorités.Toutefois, dimanche 22 octobre, le journal Dernières Nouvelles d'Alsace a révélé que les forces de l’ordre avaient pu se procurer des images de vidéosurveillance afin d'établir plus précisément le parcours de Lina.
En effet, Jean-Marc Chiron, l'ancien maire du village , avait affirmé avoir croisé l'adolescente aux alentours de 11h20, alors qu'il rentrait à son domicile pour récupérer un outil. Demeure qui, par chance, est équipée de caméras de sécurité. Mais, en reprenant la route en sens inverse quelques minutes plus tard, ce dernier ne l'aurait pas recroisée. Grâce à ce nouvel élément, la plage horaire comprise entre 11h20 et 11h30 est désormais attentivement étudiée.
Face aux lenteurs de l'enquête, le village n'échappe pourtant pas aux rumeurs qui circulent de plus en plus du côté des anciens comme des jeunes, en témoignent les propos recueillis par BFMAlsace lundi 23 octobre.
Une nouvelle rumeur relance les suspicions autour de Tao
Chez les jeunes comme les anciens, la tension est palpable face au mystère toujours entier. Et , chacun y va de sa petite théorie. "Chez des jeunes du coin, il se dit quele petit ami de Lina aurait demandé une pelle et une bâche peu avant la disparition de la jeune fille", ont expliqué les journalistes de la chaîne d'information en continu. Si cette théorie pourrait donner une nouvelle tournure à l'enquête, elle reste tout de même à prendre avec des pincettes. Et à vérifier par les autorités compétentes. Et pour cause, un habitant a confié au micro de la chaîne que les informations sans fondement allaient bon train : "Ici, tout le monde a une théorie sur tout, on m'a déjà inventé un cancer pour ma part." Mais, dans tous les cas, l'inquiétude s'installe durablement dans le village. Comme en témoigne l'armurier d'un village proche.
Une hausse significative des ventes de produits d'auto-défense
Faute d’avancées dans l’enquête, l’inquiétude monte autour de Plaine et Saint-Blaise-la-Roche. Comme en témoigne Frédéric Renard, armurier à Schirmeck, au micro de BFMTV Alsace, les ventes de produits d’auto-défense sont en hausse drastique depuis la fin du mois de septembre. "On a constaté à peu près une augmentation de 30% de vente sur les petites bombes anti-agression de type gel au poivre, lacrymogène", explique l’armurier, qui précise avoir vendu "une vingtaine" de bombes ces dernières semaines contre une soixantaine en un an en temps normal."Toute personne exerçant une activité de promenade ou de jogging seule, dans notre secteur, s'est sentie dans l'obligation de devoir s'équiper pour se prémunir d'une agression.", ajoute t-il.