Retraite pour inaptitude : comment cela se passe-t-il ?

L'inaptitude au travail entraîne des conditions de départ à la retraite spécifiques. Quelles sont-elles ?

En matière de retraite, plusieurs situations justifient de bénéficier de conditions de départ spécifiques. C’est le cas de l’inaptitude, qui diffère aussi bien de l’incapacité que de l’invalidité. Mais de quoi parle-t-on, au juste ? Récapitulatif.

L’incapacité, informe le site spécialisé HelloWorkPlace est une inaptitude (partielle ou totale) à exercer toute activité professionnelle. Elle est temporaire.
L’invalidité, elle, correspond à une réduction (partielle ou totale) de certaines des aptitudes indispensables au bon exercice de sa mission professionnelle. Elle est permanente.
L'inaptitude, qui doit toujours être établie par le médecin du travail, peut être partielle, totale ou temporaire. Elle empêche la ou le salarié de réaliser tout ou partie des tâches qui lui incombent dans le cadre de sa mission actuelle. Il ou elle peut normalement effectuer celles associées à un autre poste, auquel cas l’employeur a l’obligation de mener une recherche de reclassement. En cas d’inaptitude absolue, le salarié est automatiquement licencié.

L’inaptitude, il faut le re-préciser, entraîne aussi un départ à la retraite aménagé, souligne l’Assurance retraite sur son site. Explications.

Retraite pour inaptitude : ce qu’il faut savoir

"La retraite au titre de l'inaptitude au travail vous permet d'obtenir une retraite au taux maximum (aussi appelé ‘taux plein’) de 50 % dès 62 ans, quel que soit votre nombre de trimestres", précise ainsi la plateforme officielle, qui poursuit : "Le point de départ de votre retraite est toujours fixé le premier jour d'un mois". Il faut toutefois s’assurer que ce dernier ne tombe pas avant les échéances suivantes.