Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
En ce moment peut-être plus que jamais, la question a de quoi se poser. Que faut-il faire quand, à l’approche du départ à la retraite, on tombe malade ? Quel est le bon calcul en cas d’arrêt de travail, quelques mois seulement avant la cessation d’activité ? D’aucuns, explique en effet Capital, pourraient être tentés d’avancer la fin de la carrière et de liquider sans délai leurs droits. Ce n’est, malheureusement pas toujours la bonne solution. Au contraire, ce type de raisonnement peut même se retourner contre le futur pensionné. Explications.
Naturellement, en pratique, il existe des situations dans lesquelles ce type de calcul peut faire sens et même s’avérer profitable. Par conséquent, il est essentiel de prendre en compte la réalité de votre condition avant de trancher. Cependant, gardez à l’esprit qu’en dehors de cas très spécifiques, il est rare de pouvoir bénéficier financièrement d’une telle manœuvre. Pour l’essentiel des Françaises et des Français, il est possible - au mieux - d’en nullifier l’impact sur le long terme. Pas nécessairement plus.
Arrêt maladie : qui a intérêt à en profiter pour partir plus tôt à la retraite ?
Ceci étant dit, il serait difficile de ne pas recommander à certains contribuables de continuer à travailler le cas échéant.
Toutes celles et tous ceux dont la pension de retraite devrait théoriquement s’avérer supérieure au dernier salaire peuvent trouver un intérêt à partir en amont de la date convenue. Ce type de situation est rare, mais peut arriver en cas d’accident de parcours ou de reconversion tardive. Auquel cas, liquider ses droits peut permettre un gain de pouvoir d’achat assez immédiat… Au risque, parfois, de minorer ce que l’on aurait pu toucher sur le long terme.
Arrêt maladie : pourquoi vous n’avez probablement aucun intérêt à partir à la retraite plus tôt que prévu ?
Du reste, s’il est tout à fait possible de partir à la retraite plus tôt en profitant d’un arrêt maladie - certains ne supportent sans doute plus leur travail, après tout -, ce n’est généralement pas une manœuvre très judicieuse d’un point de vue financier.
En effet, comme le rappellent nos confrères, les salariés touchent des indemnités en période d’arrêt de travail, souvent supérieures à ce à quoi ils pourraient prétendre une fois à la retraite. Par conséquent, ne pas partir immédiatement constitue souvent un gain de pouvoir d’achat.
Dans le détail, la loi prévoit la garantie de 90% du salaire brut pendant une période de 30 à 90 jours d’arrêt, selon l’ancienneté dans l’entreprise. C’est votre employeur et la Sécurité sociale qui se partagent les sommes à vous verser. Passé ce premier délai, la loi ne vous protège plus qu’à hauteur de 66,66 % de votre salaire. Après 180 jours de soutien financier, vous ne percevrez plus que les indemnités journalières de la Sécu, soit 50 % de votre salaire journalier. Sauf accord spécifique plus favorable dans la convention collective !
Cependant, d’autres raisons pourraient même vous inciter à repousser votre départ à la retraite en cas d’arrêt de travail. Explications.
Arrêt maladie : auriez vous intérêt à retarder votre départ à la retraite ?
Un arrêt de travail permet donc généralement de conserver son niveau de vie d’actif - il est rare que les conventions collectives soient moins généreuses que la loi - mais c’est loin d’être tout. Et pour cause ! Tout au long de votre période d’arrêt, vous continuerez à accumuler des droits à la retraite. Pour 60 jours indemnisés, vous gagnerez un trimestre. L’occasion, donc, d’améliorer le montant final de votre pension ! Et, potentiellement, de s’éviter un désagréable malus…
Impossible, en revanche, d’en profiter pour obtenir une surcote : les trimestres de maladie n’y donnent tout simplement pas droit.