Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L'enquête sur la disparition du petit Émile, depuis le 8 juillet dernier dans le Haut-Vernet, a pris un nouveau tournant. Le crâne de l'enfant a été découvert ce samedi 30 mars par une randonneuse à proximité du village.
"Un tee-shirt, ses chaussures et sa culotte", retrouvés dispersés non loin du crâne
Depuis cette macabre découverte, les enquêteurs ont entièrement bouclé la zone dans laquelle ces ossements ont été retrouvés afin de mener des "recherches approfondies". "La question qui subsiste est de savoir s’il s’agit là du point zéro de l’enquête ou si le crâne a été déplacé ici, naturellement ou avec l’intervention d’un tiers, ou même d’un animal",relate BFM TV.
Le but : mettre la main sur le reste du squelette, mais aussi de découvrir comment le petit garçon a perdu la vie. Des recherches qui ont rapidement porté leurs fruits. Si aucun autre ossement n’a été retrouvé dans le secteur où une randonneuse avait découvert le crâne de l’enfant, les enquêteurs ont par contre retrouvé des vêtements que le garçonnet de deux ans et demi portait lors de sa disparition, début juillet, chez ses grands-parents maternels, au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a précisé Jean-Luc Blachon : "un tee-shirt, ses chaussures et sa culotte" retrouvés dispersés à plusieurs dizaines de mètres plus bas du lieu de découverte des ossements. Des vêtements qui sont en cours d’analyse.
Le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blanchon, s’est exprimé dans un point presse ce mardi 2 avril, revient le Midi Libre. Sa prise de parole était attendue depuis deux jours, il est revenu sur les circonstances de ces récentes découvertes.. "Je ne peux confirmer que chaque mètre carré de la zone où le crâne de l’enfant a été découvert a été foulé par les enquêteurs au mois de juillet", a indiqué le procureur.
En effet, cet endroit avait déjà été fouillé après la disparition d'Émile, l'été dernier. Depuis ce week-en d, le secteur a été "gelé" et des fouilles approfondies sont menées, avec le renfort d'un escadron de gendarmerie mobile et des chiens spécialisés.
Mais l'absence d'ossements interroge sur les causes du décès de l'enfant...
"Il manque le point zéro, là où il y a le maximum d'ossements"
Même si le crâne d'Émile et des vêtements ont été retrouvés à proximité du hameau du Haut-Vernet, où le garçonnet s'était volatilisé près de la maison de ses grands-parents, revient France Info. La question qui subsiste est de savoir s'il s'agit là du "point zéro" de l'enquête ou si le crâne a été déplacé ici, naturellement ou avec l'intervention d'un tiers, ou même d'un animal. "Il manque le point zéro, là où il y a le maximum d'ossements, l'endroit où est tombé ou où a été déposé l'enfant", indique François Daoust, ex-directeur de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).
Jean-Luc Blanchon, procureur de la République d’Aix-en-Provence a précisé que le crâne retrouvé présente de "petites fractures" et des "fissures post mortem". "Aucun traumatisme ante mortem n’a été observé". Il indique également que des traces de morsures ont été retrouvées, "sans doute causées par des animaux". Enfin, un maxillaire du garçonnet est manquant, sans que l’on sache si son absence a été causée par la force d’une traction, relaie le Midi Libre.
Des éléments qui maintiennent floues, à ce stade, les causes du décès du petit garçon.
La cause du décès reste inexpliquée
L’aspect des os du crâne du petit Émile "ne permet pas de dire quelle est la cause de sa mort", a affirmé le procureur d’Aix-en-Provence mardi, en précisant qu'"aucun trauma ante mortem n’a été observé" sur celui-ci, rapporte le Midi Libre." Ces seuls os ne permettent pas de dire quelle est la cause de la mort d’Émile", a-t-il encore clarifié.
"Entre chute, homicide involontaire ou meurtre, on ne peut pas privilégier une hypothèse plus qu’une autre", affirme le procureur. "Ce n’est satisfaisant pour personne, mais nos impatiences, aussi légitimes soient-elles, ne sauraient nous imposer de tirer des conséquences hâtives".
Jean-Luc Blanchon, a conclu en affirmant que les recherches autour du Haut-Vernet se poursuivront " au moins jusqu’au 3 avril et peut-être plus en fonction des besoins opérationnels, le temps qu’il faudra", lors du point presse du 2 avril.