De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"À la fois drôle et d'une grande sensibilité, d'une grande force de caractère". Tels sont les mots utilisés par l'amoureux de Delphine Jubillar pour décrire celle qui a disparu en pleine nuit il y a six mois déjà. Depuis le 15 décembre 2020, le mystère persiste autour de cet évènement : pourquoi celle que certains qualifient de "mère poule" aurait tout quitté sans ses deux enfants alors qu'elle s'apprêtait à débuter une nouvelle vie ? Après des mois d'enquête en apparence infructueuse, l'affaire connaît un rebondissement ce mercredi 16 juin après la mise en garde à vue de Cédric Jubillar, le mari de l'infirmière, mais aussi de sa mère et de son beau-père. Depuis tout ce temps, les gendarmes prétendaient n'avoir aucune information sur la disparition de Delphine pour "mettre en confiance" son époux et enquêter sur lui.
L'amoureux de Delphine Jubillar "meurtri" par les rumeurs
Dans un entretien exclusif accordé au Parisien, l'homme avec qui Delphine envisageait de refaire sa vie se confie sur leur relation. Il regrette, entre autres, les rumeurs qui circulent autour de la vie personnelle et amoureuse de la trentenaire. Effectivement, à la fin de l'interview, il a tenu à rendre justice à l'infirmière : "J'ai été meurtri d'entendre dire que Delphine pouvait avoir ces derniers mois des amants à la pelle", confie-t-il. "Elle n'a connu qu'un seul homme dans sa vie, c'est Cédric", affirme-t-il. "Une façon pudique de s'oublier lui-même", souligne le quotidien francilien.
En mars dernier, Marianne rapportait que Delphine fréquentait Badoo, une application de rencontres sur mobile. Des informations que l'hebdomadaire français tiendrait des amies de la disparue. Un avocat proche du dossier aurait alors souligné que l'hypothèse d'un rendez-vous le soir de la disparition était très sérieusement exploitée par les enquêteurs. Alors que Cédric Jubillar a été placé en garde à vue, Le Parisien nous apprend que la piste du mari avait été abordée dès le début, sans jamais être mise sur le côté. "Sur le fond, les enquêteurs semblent n’avoir jamais envisagé une autre hypothèse que celle d’un féminicide commis par un mari sur le point d’être quitté", précise le quotidien.